L’AVIS DE MEDIAFILM

Mis à part le personnage principal, qui est ici interprété par un autre acteur, et l'emploi de la réalité virtuelle, cette suite n'a pas grand chose à voir avec l'original. Ressassant les clichés les plus éculés de la science-fiction, dont celui périmé du savant fou, le scénario sert de prétexte à insérer le plus de scènes possibles illustrant un univers virtuel composé d'images générées par ordinateur. Si ces images démontrent un certain savoir-faire, elles n'apportent rien de nouveau à une technique déjà éprouvée. La réalisation s'avère sans originalité et se rabat constamment sur des situations empruntées à d'autres films du genre. Dans ce contexte, les personnages ne sont que des façades unidimensionnelles, que ne renforce aucunement une interprétation monotone et routinière.

Texte : André Caron