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Le Charme de Curtis (Curtis's Charm)

Can. 1995. Drame psychologique de John L'Ecuyer avec Maurice Dean Wint, Callum Keith Rennie, Rachael Crawford. Un ancien heroïnomane tente d'aider un compagnon qui est en proie à un délire paranoïaque. Vision subjective des tourments causés par la drogue. Narration éclatée et vigoureuse. Propos trop mince. Musique parfaitement adaptée. Interprétation hallucinante de M.D. Wint.

13 ans + (langage vulgaire)
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Le Charme de Curtis (Curtis's Charm)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Can. 1995. Drame psychologique de John L'Ecuyer avec Maurice Dean Wint, Callum Keith Rennie, Rachael Crawford.

Un ancien heroïnomane tente d'aider un compagnon qui est en proie à un délire paranoïaque. Vision subjective des tourments causés par la drogue. Narration éclatée et vigoureuse. Propos trop mince. Musique parfaitement adaptée. Interprétation hallucinante de M.D. Wint.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Récompenses
Ayant renoncé à l'héroïne depuis deux ans, Jim tente de retrouver son ami Curtis, qu'il a connu lors de sa cure de désintoxication, mais qui est resté accroché au crack. En proie à un délire paranoïaque, Curtis est persuadé que sa belle-mère est une sorcière vaudou lui ayant jeté un sort et que sa femme l'épie sous les traits d'un animal. Croyant l'aider, Jim lui confectionne un faux talisman.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant de son propre vécu, ce jeune réalisateur montréalais exilé à Toronto porte à l'écran avec une rare vigueur et beaucoup de liberté une courte nouvelle de Jim Carroll, dont le livre "The Basketball Diaries" avait déjà été adapté par Hollywood. Alors que dans ce dernier film, on assistait de l'extérieur à la déchéance et aux tourments du héros, John L'Ecuyer nous fait vivre la dérive de son personnage principal de façon beaucoup plus subjective, notamment grâce à une narration éclatée, à une musique qui colle à merveille au sujet et à l'emploi de techniques diversifiées, dont certaines héritées du cinéma expérimental. Malheureusement, le film s'étire un peu trop, même s'il est court, en raison d'un propos trop mince. Toutefois, l'interprétation hallucinante de Maurice Dean Wint compense nettement les maladresses de ce premier long métrage très personnel et prometteur.

Texte : Jean Beaulieu

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