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La Seconde fois (La Seconda Volta)

It. 1995. Drame psychologique de Mimmo Calopresti avec Nanni Moretti, Valeria Bruni Tedeschi, Valeria Milillo. Un professeur turinois reconnaît dans une employée de bureau une terroriste qui, douze ans plus tôt, avait tenté de l'abattre d'une balle dans la tête lors d'un attentat. Récit à caractère plus moral que politique. Facture sobre. Quelques longueurs. Interprétation plutôt retenue des comédiens principaux.

Général
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La Seconde fois (La Seconda Volta)

Général Général

It. 1995. Drame psychologique de Mimmo Calopresti avec Nanni Moretti, Valeria Bruni Tedeschi, Valeria Milillo.

Un professeur turinois reconnaît dans une employée de bureau une terroriste qui, douze ans plus tôt, avait tenté de l'abattre d'une balle dans la tête lors d'un attentat. Récit à caractère plus moral que politique. Facture sobre. Quelques longueurs. Interprétation plutôt retenue des comédiens principaux.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Douze ans après avoir été victime d'un attentat terroriste, le professeur turinois Alberto Sajevo reconnaît par hasard dans la rue Lisa, celle qui avait tenté de l'abattre. Ne l'ayant pas du tout reconnu, la jeune femme lui fait croire qu'elle mène une vie normale. Mais Sajevo sait pertinemment bien qu'elle rentre tous les soirs en prison. Il commence alors à suivre Lisa, espérant trouver la réponse à la question qui l'obsède depuis si longtemps: pourquoi lui?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Abordant pour la première fois la fiction dans un long métrage, le jeune réalisateur italien Mimmo Calopresti, sans doute influencé par son acteur-producteur Nanni Moretti, donne une impression favorable avec ce récit cérébral à contenu politique. Celui-ci ne cède heureusement pas aux impératifs commerciaux habituels du drame violent justifié par l'esprit de vengeance ou de la romance qui se développe entre deux êtres que tout devrait séparer. Au contraire, Calopresti nous tend plusieurs fois de telles perches pour, courageusement, nous les retirer aussitôt et éviter le cliché, refusant même de recourir au flash-back. Toutefois, il met beaucoup de temps à organiser les fameuses «retrouvailles» et, ce faisant, installe un faux suspense qui finit par laisser le spectateur sur son appétit. La sobriété de la mise en scène et le jeu des comédiens, retenu et teinté d'une certaine froideur, contribuent à napper l'ensemble d'un climat quelque peu léthargique.

Texte : Jean Beaulieu

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