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La Dernière danse (Last Dance)

É.-U. 1995. Drame judiciaire de Bruce Beresford avec Rob Morrow, Sharon Stone, Randy Quaid. Un jeune avocat tente désespérément d'obtenir une commutation de peine pour une meurtrière condamnée à mort. Sujet abordé sans réelle profondeur. Conclusion complètement ratée. Mise en scène fonctionnelle. Belle prestance des comédiens dans des rôles stéréotypés.

13 ans +
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La Dernière danse (Last Dance)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1995. Drame judiciaire de Bruce Beresford avec Rob Morrow, Sharon Stone, Randy Quaid.

Un jeune avocat tente désespérément d'obtenir une commutation de peine pour une meurtrière condamnée à mort. Sujet abordé sans réelle profondeur. Conclusion complètement ratée. Mise en scène fonctionnelle. Belle prestance des comédiens dans des rôles stéréotypés.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Confronté pour la première fois de sa carrière à un tel cas, le jeune avocat Rick Hayes est chargé d'obtenir la commutation de la peine de mort de la meurtrière Cindy Liggett en prison à perpétuité. L'exécution approchant, la jeune femme désabusée collabore peu avec son défenseur. Mais devant l'obstination et l'énergie que déploie Rick, elle finit par lui faire confiance. L'affaire est loin cependant d'être gagnée, car le gouverneur semble peu enclin à la clémence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Impossible de ne pas faire de rapprochement avec le récent Dead Man Walking de Tim Robbins, tant les grandes lignes de l'histoire et certaines scènes sont pratiquement identiques. Malheureusement pour Last Dance, le film est sorti peu de temps après l'autre et souffre terriblement de la comparaison. Alors que Tim Robbins provoquait le débat sur la peine de mort en contournant au mieux les pièges de la manipulation sentimentale, Bruce Beresford se contente pour sa part de collectionner les clichés les plus hollywoodiens. Son scénario ne pose aucune question de fond, ni sur les rouages de la justice, ni sur le drame psychologique vécu par les protagonistes. Le sommet de l'invraisemblance est cependant atteint dans les revirements de dernières minutes. Ainsi, en plus d'être totalement prévisible vu les développements précédents, la conclusion échappe complètement au contrôle d'un réalisateur qui opte par ailleurs pour un style très télévisuel. Les comédiens ont une belle prestance, mais cela ne suffit pas à donner de la consistance à leur personnage.

Texte : Christian Depoorter

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