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La Correction (Sleepers)

É.-U. 1995. Drame de Barry Levinson avec Jason Patric, Robert De Niro, Kevin Bacon. En maison de correction, quatre jeunes subissent les sévices d'un garde sadique dont ils se vengeront des années plus tard. Traitement sensationnaliste d'un sujet douteux. Scénario accusant un peu trop son origine littéraire. Réalisation de métier. Distribution de classe.

13 ans + (violence)
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La Correction (Sleepers)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1995. Drame de Barry Levinson avec Jason Patric, Robert De Niro, Kevin Bacon.

En maison de correction, quatre jeunes subissent les sévices d'un garde sadique dont ils se vengeront des années plus tard. Traitement sensationnaliste d'un sujet douteux. Scénario accusant un peu trop son origine littéraire. Réalisation de métier. Distribution de classe.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
À New York, en 1967, Lorenzo, Michael, Tommy et John sont quatre amis inséparables, connus et appréciés par plusieurs habitants du quartier ouvrier où ils vivent. Mais un jour, ils commettent un mauvais coup qui les amène en maison de correction, où ils subissent les sévices d'un garde sadique. Des années plus tard, deux des quatre amis rencontrent celui-ci par hasard et l'abattent. Les deux autres membres du groupe, l'un avocat et l'autre journaliste, usent de leur influence pour faire innocenter leurs camarades.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mettant de côté toute profondeur psychologique, Barry Levinson chausse de gros sabots pour raconter cette histoire de la manière la plus sensationnaliste possible. Le film est divisé en trois parties. La première est une chronique à saveur nostalgique sur le quotidien insouciant de quatre garçons observés sur fond de vie de quartier. C'est gentil, habilement mené et conventionnel. Vient ensuite l'épisode de la maison de correction qui vise les effets-chocs aux dépens de l'analyse psychologique. Le dernier tableau du film est un drame judiciaire qui fait l'apologie de l'auto-justice. Accusant lourdement son origine littéraire, le scénario est encombré d'une voix off explicative et demeure presque toujours à la surface des choses. Le film jouit cependant d'une distribution de classe, même si aucun interprète ne livre ici la performance de sa carrière. La réalisation témoigne d'un métier assuré.

Texte : Martin Girard

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