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La Cité des enfants perdus

Fr. 1995. Drame fantastique de Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro avec Ron Perlman, Daniel Emilfork, Dominique Pinon. Dans son laboratoire situé sur une plate-forme en mer, un professeur tente de voler les rêves des enfants qu'il a kidnappés. Univers fantasmatique hétéroclite. Humour noir. Illustration délirante. Belle brochette d'acteurs aux mines pittoresques.

13 ans +
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La Cité des enfants perdus (La Cité des enfants perdus)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1995. Drame fantastique de Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro avec Ron Perlman, Daniel Emilfork, Dominique Pinon.

Dans son laboratoire situé sur une plate-forme en mer, un professeur tente de voler les rêves des enfants qu'il a kidnappés. Univers fantasmatique hétéroclite. Humour noir. Illustration délirante. Belle brochette d'acteurs aux mines pittoresques.

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Dans une cité portuaire glauque, de jeunes enfants disparaissent kidnappés par la secte des Cyclopes pour le compte du professeur Krank. Dans son laboratoire situé sur une plate-forme au large, ce dernier tente désespérément de voler les rêves des gamins, mais ne parvient qu'à leur provoquer des cauchemars. Avec l'aide d'une fillette orpheline, l'ancien marin One se lance à la recherche de son petit frère qui vient juste de se faire enlever. Divers personnages inquiétants se dressent sur leur route.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Continuant son parcours atypique dans le cinéma français, le duo Jeunet et Caro vient d'offrir un nouvel aperçu de son délire créatif. Que cela soit au niveau de la lumière ou à celui de l'ambiance, l'impact visuel de l'univers fantasmatique du tandem tire sa source d'inspiration autant des contes d'enfants que des livres de Jules Verne, des illustrations de Gustave Doré ou des films de Terry Gilliam et Tim Burton. Pour hétéroclite qu'il puisse paraître, le résultat de ce travail de studio procure quelques savoureux morceaux d'anthologie inspirés par un humour noir qu'on croirait sorti du cerveau d'un halluciné. Si la réussite formelle de cet exercice de style est incontestable, on peut cependant rechigner sur le fait que cette surenchère d'effets iconoclastes prime à ce point sur le fond. Difficile, en effet, de se retrouver avec les pièces d'un puzzle dont les auteurs ne se soucient pas trop de clarifier les tenants et les aboutissants. Ce manque d'unité ne compromet néanmoins aucunement le plaisir procuré par une belle brochette d'acteurs aux mines pittoresques.

Texte : Christian Depoorter

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