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L'Amour fou (Mad Love)

É.-U. 1995. Drame sentimental de Antonia Bird avec Chris O'Donnell, Drew Barrymore, Joan Allen. Une adolescente rebelle s'échappe d'un hôpital psychiatrique et fuit en voiture avec son petit ami vers le Mexique. Road-movie rassemblant tous les vieux mythes. Éléments psychologiques plaqués artificiellement. Mise en scène de métier. Savoir-faire de l'interprétation.

Général
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L'Amour fou (Mad Love)

Général Général

É.-U. 1995. Drame sentimental de Antonia Bird avec Chris O'Donnell, Drew Barrymore, Joan Allen.

Une adolescente rebelle s'échappe d'un hôpital psychiatrique et fuit en voiture avec son petit ami vers le Mexique. Road-movie rassemblant tous les vieux mythes. Éléments psychologiques plaqués artificiellement. Mise en scène de métier. Savoir-faire de l'interprétation.

Année :
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Buena Vista
Matt, un adolescent studieux, s'éprend de la jolie et rebelle Casey, une voisine au tempérament beaucoup plus impétueux que le sien. Leur relation amoureuse ne plaît guère aux parents de la jeune fille, qui envoient celle-ci se faire soigner dans un hôpital psychiatrique après une prétendue tentative de suicide. Refusant d'être séparés, les deux jeunes gens prennent la fuite en voiture vers le Mexique. En route, Matt découvre cependant que sa compagne souffre de troubles mentaux profonds.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après son controversé PRIEST, la réalisatrice britannique Antonia Bird a décidé de changer radicalement de registre en jouant la carte américaine. Mal lui en prit, car en rassemblant tous ces vieux mythes sans les dépoussiérer, elle ne réussit pas une oeuvre des plus probantes. Le «road-movie» basé sur une histoire d'amour fou entre jeunes rebelles, sur fond de grands espaces désertiques et de musique rock, a tellement été trituré qu'il eut été étonnant de lui trouver une nouvelle saveur en y associant autant de clichés. Après un long préambule qui rappelle maintes comédies en milieu «high school», le récit bifurque sans trop de justifications sur une cavale convenue et sans enjeux. Au lieu de servir de ressort dramatique, la psychose de l'héroïne est plaquée tellement artificiellement qu'il est difficile de compatir avec les états d'âme décrits. De plus, par son manque d'audace, la conclusion en queue de poisson n'arrange rien à ce constat. Bien sûr, Antonia Bird connaît son travail de metteur en scène et ses interprètes démontrent un certain savoir-faire, mais cela ne suffit pas à insuffler de réelles émotions à l'ensemble.

Texte : Christian Depoorter

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