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L'Amour conjugal

Fr. 1995. Drame de moeurs de Benoît Barbier avec Sami Frey, Caroline Sihol, Pierre Richard. En 1629, un chevalier déchu et sa nouvelle épouse au passé secret fomentent des projets de vengeance contre leurs ennemis. Traitement austère et laconique. Progression d'une rigueur exemplaire. Réalisation précise. Jeu accompli des deux protagonistes.

13 ans +
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L'Amour conjugal (L'Amour conjugal)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1995. Drame de moeurs de Benoît Barbier avec Sami Frey, Caroline Sihol, Pierre Richard.

En 1629, un chevalier déchu et sa nouvelle épouse au passé secret fomentent des projets de vengeance contre leurs ennemis. Traitement austère et laconique. Progression d'une rigueur exemplaire. Réalisation précise. Jeu accompli des deux protagonistes.

Genre :
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En 1629, le chevalier Nathan Le Cerf, miné par la mort de sa femme et de ses enfants emportés par la peste, se met au service du comte d'Anchire. Trahi par ce dernier qui le fait condamner à mort, Nathan parvient à s'échapper et à se réfugier à la campagne. Peu après, il épouse Marthe de Lairac, qui se fait un devoir de le soutenir dans son projet de vengeance contre Anchire. En retour, celle-ci compte sur lui pour punir l'homme qui l'a violée alors qu'elle était enfant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Célèbre photographe de plateau, Benoît Barbier n'a pas choisi la facilité pour ses débuts dans la réalisation. Imaginée par Pascal Quignard, cette sombre histoire de vengeance bénéficie d'un traitement austère et laconique qui avait fait merveille dans TOUS LES MATINS DU MONDE d'Alain Corneau, également scénarisé par Quignard. D'une extrême simplicité, l'intrigue progresse avec une logique implacable et une rigueur exemplaire. Il en va de même de la réalisation, qui s'avère rugueuse et précise. Ces partis pris esthétiques ne feront sans doute pas l'unanimité et certains déploreront la sécheresse de l'ensemble. Mais il faut cependant tenir compte de l'ironie sous-jacente de cette oeuvre, exprimée non seulement dans le titre même, mais également dans la dernière scène du film, qui évoque malicieusement le dénouement d'un conte de fées classique. Plus ténébreux que jamais, Sami Frey fait une fois de plus montre de son grand talent et Caroline Sihol compose une épouse d'une fascinante détermination dans son désir de vengeance.

Texte : Louis-Paul Rioux

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