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Jeux de pouvoir (White Man's Burden)

É.-U. 1995. Drame social de Desmond Nakano avec John Travolta, Harry Belafonte, Kelly Lynch. Dans une Amérique imaginaire où les Noirs sont plus favorisés que les Blancs, un homme de race blanche récemment congédié kidnappe son ancien employeur noir. Potentiel subversif du sujet sous-exploité. Réalisation manquant d'audace. Solides performances de J. Travolta et H. Belafonte.

Général
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Jeux de pouvoir (White Man's Burden)

Général Général

É.-U. 1995. Drame social de Desmond Nakano avec John Travolta, Harry Belafonte, Kelly Lynch.

Dans une Amérique imaginaire où les Noirs sont plus favorisés que les Blancs, un homme de race blanche récemment congédié kidnappe son ancien employeur noir. Potentiel subversif du sujet sous-exploité. Réalisation manquant d'audace. Solides performances de J. Travolta et H. Belafonte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Dans une Amérique imaginaire où les Noirs sont socialement et économiquement plus favorisés que les Blancs, Louis Pinnock, un homme de race blanche travaillant dans une fabrique de chocolat, se fait congédier à la suite d'un malentendu. Incapable de se trouver un autre emploi, le père de famille démuni kidnappe Thaddeus Thomas, son ancien employeur noir, pour le forcer à lui payer les heures qu'il lui doit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Scénariste du sulfureux DERNIÈRE SORTIE POUR BROOKLYN d'Uli Edel, Desmond Nakano s'est associé au producteur de PULP FICTION pour ses débuts à la mise en scène. Il y avait donc tout lieu de s'attendre à une oeuvre dérangeante et irrévérencieuse, d'autant plus que le réalisateur, d'origine japonaise, se trouvait en quelque sorte dédouané pour traiter de cette fable sur les rapports entre Blancs et Noirs. Or, force est de constater que le résultat s'avère bien mitigé. L'inversion systématique des rôles sociaux donne lieu à quelques scènes piquantes ou amusantes, mais dans l'ensemble le potentiel subversif du sujet se voit éludé au profit d'un drame humain assez conventionnel, tandis que de nombreux développements demeurent sous-exploités. De la même façon, la réalisation manque singulièrement d'audace et ne possède pas toujours le rythme requis. John Travolta et Harry Belafonte ne sont cependant pas en cause, car tous deux livrent de solides performances.

Texte : Louis-Paul Rioux

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