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J'ai tiré sur Andy Warhol (I Shot Andy Warhol)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Mary Harron avec Lili Taylor, Stephen Dorff, Lothaire Bluteau. Évocation des faits et circonstances qui ont amené une jeune auteure radicale à tirer sur un célèbre artiste new-yorkais. Portrait implacable d'une marginale. Récit aux accents féministes. Reconstitution précise du milieu. Jeu intense et plein d'humour de L. Taylor. (sortie en salle: 13 mai 1996)

16 ans + (langage vulgaire)
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J'ai tiré sur Andy Warhol (I Shot Andy Warhol)

16 ans + (langage vulgaire) 16 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Mary Harron avec Lili Taylor, Stephen Dorff, Lothaire Bluteau.

Évocation des faits et circonstances qui ont amené une jeune auteure radicale à tirer sur un célèbre artiste new-yorkais. Portrait implacable d'une marginale. Récit aux accents féministes. Reconstitution précise du milieu. Jeu intense et plein d'humour de L. Taylor. (sortie en salle: 13 mai 1996)

Genre :
Année :
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Musique :
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Distributeur :
Malofilm
Dans les années 60, Valerie Solanas, jeune auteure féministe radicale qui vit de divers expédients, accède par l'intermédiaire d'un copain travesti à l'entourage d'Andy Warhol. Mais devant l'indifférence et le refus de ce dernier de monter une pièce qu'elle a écrite, puis bernée par un éditeur français qui lui avait promis de publier son manifeste ultraféministe, elle décharge sa fureur en tirant à bout portant sur le célèbre artiste new-yorkais.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Issue du documentaire, Mary Harron, dont il s'agit ici du premier long métrage, trace un portrait implacable de la très marginale et féministe Valerie Solanas, qui a obtenu son «quart d'heure de célébrité» en tirant sur Andy Warhol. Un travail de recherche monumental reconstitue avec une extrême précision le milieu et l'époque dans lesquels évoluait la protagoniste. La réalisatrice adopte le point de vue de l'héroïne, qui est de presque tous les plans, afin de mieux nous faire partager sa rage et de nous montrer sa lente et fatale dérive. A cet égard, Lili Taylor opère un véritable tour de force, révélant avec intensité et humour les contradictions et la complexité psychologique d'un personnage controversé, qu'elle réussit à rendre sympathique. Ce récit aux accents nettement féministes emprunte beaucoup au style documentaire.

Texte : Jean Beaulieu

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