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Intimate Relations

G.-B. 1995. Comédie dramatique de Philip Goodhew avec Julie Walters, Rupert Graves, Matthew Walker. En 1956, un marin prend pension chez une femme mariée qui le séduit. Scénario inspiré d'un fait divers. Analyse socio-historique superficielle. Parfum d'humour noir. Mise en scène habile. Jeu solide des interprètes.

13 ans + (violence)
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Intimate Relations (Intimate Relations)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

G.-B. 1995. Comédie dramatique de Philip Goodhew avec Julie Walters, Rupert Graves, Matthew Walker.

En 1956, un marin prend pension chez une femme mariée qui le séduit. Scénario inspiré d'un fait divers. Analyse socio-historique superficielle. Parfum d'humour noir. Mise en scène habile. Jeu solide des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
C/FP
Rentré en Angleterre après son service militaire, le marin Harold prend pension chez Marjorie, une femme prude mariée à un amputé de guerre. Les rapports quasi maternels qui l'unissent à sa logeuse se transforment lorsque Marjorie le séduit. Naît ainsi une idylle, indifférente pour lui mais maladive pour elle, dont Joyce, fille adolescente de Marjorie, devient bientôt la complice. La situation empire lorsque cette dernière se met à flirter avec Harold, compromettant ainsi l'équilibre psychologique de sa mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant d'un sanglant fait divers qui a secoué l'Angleterre au milieu des années 1950, Philip Goodhew a réalisé un film qui se promène entre la satire sociale et le mélodrame populaire. Parfumé d'humour noir et parcouru de scènes burlesques, son film déçoit un peu à cause du regard superficiel qu'il pose sur une histoire pourtant digne d'une analyse socio-historique poussée. La réflexion se limite à une observation amusée des rôles sexuels et de la dynamique familiale d'après-guerre, qui ne suffit pourtant pas à expliquer le drame meurtrier vers lequel ces personnages se dirigent, et pour lequel Goodhew semble en mal d'arguments. Sa mise en scène est néanmoins solide, capable d'illustrer la confusion des sentiments qui entoure ce récit. La dichotomie hommes-femmes, exacerbée par des acteurs au jeu intériorisé et des actrices au jeu caricatural, sous-entend par ailleurs un jugement sur la responsabilité du meurtre, là encore sans autre justification que l'apparence des choses.

Texte : Martin Bilodeau

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