É.-U. 1995. Comédie sentimentale de Michael Goldenberg avec Christian Slater, Mary Stuart Masterson, Pamela Segall. Une jeune femme résiste à l'amour que lui manifeste un étranger. Scénario peu crédible conçu comme une pièce de théâtre. Failles dans la continuité. Mise en scène plutôt maladroite. Interprètes mal assortis.
Une jeune femme résiste à l'amour que lui manifeste un étranger. Scénario peu crédible conçu comme une pièce de théâtre. Failles dans la continuité. Mise en scène plutôt maladroite. Interprètes mal assortis.
Ce premier long métrage du dramaturge new-yorkais Michael Goldenberg paraît davantage écrit pour la scène que pour le cinéma, constitué qu'il est de scènes à deux ou trois personnages qui bavardent en vase clos. Le film souffre également de failles dans sa continuité, illustrant le temps qui passe comme au théâtre uniquement par des changements de décors. Le réalisateur, qui cherche pourtant à dissiper cette impression de théâtre filmé, s'arrime à une caméra mobile et risque des prises de vue audacieuses, mais souvent maladroites. Le véritable malaise que dégage ce film provient cependant du choix des interprètes. Devant un prince charmant crédible interprété par Christian Slater, Mary Stuart Masterson, en femme d'affaires invraisemblable, n'évoque ni la passion amoureuse, ni le poids du douloureux souvenir qu'elle porte en elle.
Texte : Martin Bilodeau