Un maniaque meurtrier que l'on croyait mort revient hanter les habitants d'une petite ville. Histoire abracadabrante. Effets tapageurs et répétitifs. Interprètes d'une rigidité cadavérique.
Un peu à la manière de Jason dans la série des FRIDAY THE 13TH ou de Freddy Krueger dans celle des NIGHTMARE ON ELM STREET, Michael Myers semble invincible et immortel. On ne peut pas en dire autant des réalisateurs qui vont et viennent, essayant l'un après l'autre de surpasser le classique de John Carpenter sans jamais y parvenir. Celui-ci, le sixième en ligne, se révèle le plus indigeste. Brodant une histoire abracadabrante glanée à partir d'éléments disparates des films précédents, le scénario est d'un ridicule consommé. Quant à la réalisation, fort tapageuse, elle ne fait que recycler tous les trucs visant à faire peur utilisés dans l'original, allant jusqu'à répéter le même effet plusieurs fois. Si les interprètes jouent avec une rigidité cadavérique, Donald Pleasence, lui, n'aura pas survécu longtemps à ce désastre: il est décédé quelques mois après le tournage.
Texte : André Caron