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Frère sommeil (Schlafes Bruder)

All. 1995. Drame psychologique de Joseph Vilsmaier avec Andre Eisermann, Dana Vavrova, Ben Becker. Dans un village des Alpes au XIXe siècle, un prodige musical suscite des passions violentes chez un jeune homme et la soeur de celui-ci. Scénario elliptique parfois confus. Mysticisme ambigu mâtiné de fantastique. Mélange éclectique de styles. Réalisation par moment éblouissante. Interprétation dans le ton.

13 ans +
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Frère sommeil (Schlafes Bruder)

13 ans + 13 ans +

All. 1995. Drame psychologique de Joseph Vilsmaier avec Andre Eisermann, Dana Vavrova, Ben Becker.

Dans un village des Alpes au XIXe siècle, un prodige musical suscite des passions violentes chez un jeune homme et la soeur de celui-ci. Scénario elliptique parfois confus. Mysticisme ambigu mâtiné de fantastique. Mélange éclectique de styles. Réalisation par moment éblouissante. Interprétation dans le ton.

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Distributeur :
Malofilm
Au début du 19e siècle, dans un petit village alpin, le jeune Elias se découvre un don quasi magique pour la musique. Ce pouvoir effraie des villageois, d'autant qu'ils le savent l'enfant illégitime du prêtre local et, par extension, l'incarnation possible du Diable. Elias est aussi spirituellement lié avec Elsbeth. Tous deux développent une étrange relation amoureuse. Peter, le frère d'Elsbeth, est aussi amoureux d'Elias et sa jalousie destructrice aura des conséquences dramatiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après son impressionnant STALINGRAD, Joseph Vilsmaier nous propose maintenant cette oeuvre étonnante, qui se présente comme un curieux mélange de styles et de pistes narratives. Si l'histoire du jeune prodige musical est ancrée dans un environnement hyperréaliste, son parcours et ses facultés uniques inscrivent le scénario sous l'égide du fantastique. Profitant d'une construction elliptique, le scénario n'échappe toutefois pas à une certaine confusion, alors que le cinéaste semble préférer un mysticisme ambigu à une clarté dramatique plus conventionnelle. Dans cette perspective, on trouve dans BROTHER OF SLEEP plusieurs passages où la réalisation est éblouissante, que ce soit dans des excès formels expérimentaux rappelant le cinéma de Ken Russell, ou dans le mariage survolté d'une caméra aux mouvements amples avec une musique d'orgue inquiétante. Le résultat s'avère fascinant tout en demeurant quand même hermétique. Le jeu des interprètes s'accorde avec le ton du film.

Texte : Alain Dubeau

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