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Fourbi

Suis. 1995. Comédie satirique de Alain Tanner avec Karin Viard, Jean-Quentin Châtelain, Cécile Tanner. Pour les fins d'un téléfilm, un écrivain raté doit recueillir les confidences d'une jeune Genevoise impliquée dans un fait divers. Remake actualisé du film "La Salamandre", du même auteur. Ton désabusé et cynique. Quelques lourdeurs. Mise en scène assurée. Interprétation dominée par K. Viard.

13 ans +
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Fourbi (Fourbi)

13 ans + 13 ans +

Suis. 1995. Comédie satirique de Alain Tanner avec Karin Viard, Jean-Quentin Châtelain, Cécile Tanner.

Pour les fins d'un téléfilm, un écrivain raté doit recueillir les confidences d'une jeune Genevoise impliquée dans un fait divers. Remake actualisé du film "La Salamandre", du même auteur. Ton désabusé et cynique. Quelques lourdeurs. Mise en scène assurée. Interprétation dominée par K. Viard.

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Film Tonic
Rosemonde, une prolétaire genevoise, a vendu à une chaîne de télévision un épisode douloureux de sa vie: elle a tué l'homme qui tentait de la violer. L'ambitieux producteur Kevin charge son copain Paul, un écrivain raté, de rédiger un scénario de fiction à partir des révélations de Rosemonde. Mais celle-ci refuse maintenant de se livrer, malgré les sommes reçues. Paul demande alors à Marie, son amie comédienne, de rencontrer la jeune femme et de recueillir ses confidences, en échange de l'obtention du rôle de Rosemonde dans le téléfilm.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Que se passerait-il si l'histoire de Rosemonde s'était déroulée à notre époque? C'est la question à laquelle Alain Tanner s'emploie à répondre dans FOURBI, véritable remake actualisé de La Salamandre, un film-phare du cinéma suisse qu'il a réalisé en 1971. Tanner y brossait alors un portrait assez morose de la société helvétique, tout en proposant une réflexion sur l'opposition entre la fiction et le documentaire au cinéma. L'argument de Fourbi est tout autre. Il s'agit encore une fois d'un état des lieux, mais l'accent est cette fois mis sur la toute puissance de l'argent et de la nouvelle économie, à travers une dénonciation en règle d'une certaine télévision friande de voyeurisme. Imprégné de cynisme et de désabusement, l'ensemble ne va pas sans quelques lourdeurs, le réalisateur ayant quelque peu tendance à enfoncer des portes ouvertes. Mais la mise en scène de Tanner est toujours aussi assurée et les personnages, même les plus caricaturaux, finissent par devenir attachants. Sans faire oublier Bulle Ogier, Karin Viard incarne avec panache une Rosemonde moins asociale et fêlée que son modèle.

Texte : Louis-Paul Rioux

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