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Erreur sur la personne

Can. 1995. Drame policier de Gilles Noël avec Michel Côté, Macha Grenon, Paul Doucet. Un policier épie une voleuse de cartes de crédit afin de découvrir ses motifs. Aspects psychologiques primant sur l'intrigue policière. Développements plutôt arbitraires. Réalisation originale mais tâtonnante. Interprétation acceptable.

Général
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Erreur sur la personne (Erreur sur la personne)

Général Général

Can. 1995. Drame policier de Gilles Noël avec Michel Côté, Macha Grenon, Paul Doucet.

Un policier épie une voleuse de cartes de crédit afin de découvrir ses motifs. Aspects psychologiques primant sur l'intrigue policière. Développements plutôt arbitraires. Réalisation originale mais tâtonnante. Interprétation acceptable.

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Devenu partiellement sourd après avoir été atteint d'une balle à la tête, le policier Renard est un solitaire qui se remet difficilement de la mort de son épouse. Il mène actuellement une enquête sur des vols de cartes de crédit. Les victimes seraient attirées par une jeune femme qui opère via les petites annonces. Le flic parvient à identifier une suspecte, mais au lieu de l'appréhender tout de suite, il préfère attendre et l'observer dans l'espoir de découvrir ses motifs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, Gilles Noël a réussi à faire preuve d'une certaine originalité en saupoudrant son film de touches très personnelles. On sent chez lui une volonté de se dégager des sentiers habituels empruntés par les thrillers. Cela ne veut cependant pas dire que sa réalisation soit exempte de quelques maladresses. Au contraire, nombre de bonnes idées sont constamment contrebalancées par des défaillances d'un autre ordre. Ainsi, par exemple, le parallèle assez valable qu'il établit entre les blessures psychologiques du policier et celles de la voleuse donne lieu à des développements totalement arbitraires qui ne tiennent pas compte de la logique des événements. Il en va de même avec les tâtonnements d'une mise en scène qui sait capter l'intérêt (belle utilisation de la bande sonore), mais qui a tendance à téléphoner chaque retournement de situation. Néanmoins, les deux principaux interprètes incarnent acceptablement des êtres tourmentés par leur passé et par la mort.

Texte : Christian Depoorter

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