Can. 1995. Étude de moeurs de Charles Binamé avec Pascale Bussières, Robert Brouillette, James Hyndman. À Montréal, en plein été, les destins de divers personnages dans la vingtaine s'entrecroisent. Scénario écrit à partir de sessions d'improvisation entre acteurs. Structure décousue mais fluide. Dialogues parfois assez drôles. Photographie magnifique. Interprétation juste et sentie.
À Montréal, en plein été, les destins de divers personnages dans la vingtaine s'entrecroisent. Scénario écrit à partir de sessions d'improvisation entre acteurs. Structure décousue mais fluide. Dialogues parfois assez drôles. Photographie magnifique. Interprétation juste et sentie.
Après avoir travaillé pour la télévision et réalisé un premier long métrage plutôt conventionnel, voici que Charles Binamé réalise une oeuvre plus personnelle et plus audacieuse. ELDORADO est le fruit de longues sessions d'improvisation qui ont permis à l'équipe de créer l'étude de moeurs qu'elle propose sur la jeunesse québécoise. Si le fond aurait pu être plus recherché ou probant, la forme enchante par sa modernité. La structure décousue mais fluide parcourt les méandres d'un récit rehaussé de dialogues assez drôles. Magnifiquement photographié par Pierre Gill, le film capture l'atmosphère des chauds mois d'été durant lesquels les passions éclosent. Une rareté dans notre cinématographie! L'interprétation se révèle juste et sentie.
Texte : Johanne Larue
Brendan Kelly - Variety
The lack of a solid script makes its presence felt only in the relatively weak ending, which seems to come out of nowhere (...). But overall ELDORADO is a film with more spunk than most recent Quebec pix.
Pierre d'André - ROC
L'histoire déjà incohérente, devient absolument incompréhensible. Et comme si cela ne suffisait pas, des bruits stridents et une musique discordante viennent encore couvrir les dialogues, pour ne rien dire de l'atteinte portée au nerfs.
Paul Villeneuve - Le Journal de Montréal
L'action de ce long métrage sur la vie, l'amour, la solitude et l'espoir, que l'on dit à la fois drôle et émouvant, se déroule dans un Montréal d'asphalte et de canicule.
- Le Journal de Montréal
Avec sa caméra légère, voyeuse, et heureusement opportuniste, qui capte des images éloquentes, Charles Binamé entraîne le spectateur dans l'univers intime de ces personnages dont il ne règle pas le sort.
Normand Provencher - Le Soleil
Malgré son discours peu réjouissant, ELDORADO entrouve la porte à l'espoir en fin de parcours. Rien pour nous faire oublier la morosité de notre époque, mais assez en tout cas pour ne pas désespérer complètement du genre humain.
Huguette Roberge - La Presse
L'émotion vous saisit dès les premiers plans pour ne plus vous quitter. Les interprètes sont stupéfiants de naturel, d'intensité.