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Clockers

É.-U. 1995. Drame policier de Spike Lee avec Harvey Keitel, John Turturro, Delroy Lindo. Un inspecteur de police entreprend de coincer un jeune délinquant de race noire qu'il soupçonne d'un meurtre dont s'est accusé le frère de ce dernier. Enjeux raciaux soulevés avec une certaine nuance. Mise en images originale et raffinée. Interprètes jouant avec talent la carte du réalisme.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Clockers (Clockers)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1995. Drame policier de Spike Lee avec Harvey Keitel, John Turturro, Delroy Lindo.

Un inspecteur de police entreprend de coincer un jeune délinquant de race noire qu'il soupçonne d'un meurtre dont s'est accusé le frère de ce dernier. Enjeux raciaux soulevés avec une certaine nuance. Mise en images originale et raffinée. Interprètes jouant avec talent la carte du réalisme.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
L'inspecteur Rocco de la brigade des homicides de Brooklyn entreprend de coincer Strike, un jeune délinquant de race noire qu'il soupçonne d'avoir abattu un gérant de restaurant. Or, c'est son frère Victor, un jeune père de famille, qui revendique le crime et clame la légitime défense. L'enquête semée d'embûches que conduit l'inspecteur Rocco soulèvera nombre d'enjeux avant que le coupable du crime soit démasqué.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Spike Lee a réalisé ce film à la demande de Martin Scorsese, qui à l'origine devait en assumer lui-même la mise en scène. C'est sans doute pourquoi CLOCKERS ressemble à un croisement entre TAXI DRIVER, duquel il reprend la structure narrative linéaire, et DO THE RIGHT THING, pour les enjeux raciaux qu'il soulève. Une série de courts «flash-back» habilement insérés permettent de mieux connaître des personnages qui se dérobent constamment à toute catégorisation. Lee se fait ici moins démagogue que dans ses réalisations précédentes; il s'intéresse désormais aux zones grises qui séparent la victime du bourreau, le bien du mal, le Noir du Blanc. La mise en images est par ailleurs originale et raffinée, explorant avec un brin de coquetterie le grain de l'image et les contrastes chromatiques pour conférer à l'ensemble l'aspect d'un documentaire choc. Les comédiens jouent avec talent la carte du réalisme.

Texte : Martin Bilodeau

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