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Chute libre (The Basketball Diaries)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Scott Kalvert avec Leonardo DiCaprio, Mark Wahlberg, James Madio. Un adolescent doué pour le basketball et la poésie connaît la déchéance après s'être mis à consommer de la drogue. Adaptation vivante mais peu nuancée du livre autobiographique de Jim Carroll. Effets appuyés. Résultat plutôt indifférent. Jeu vigoureux mais un peu superficiel de L. DiCaprio.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Chute libre (The Basketball Diaries)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1995. Drame de moeurs de Scott Kalvert avec Leonardo DiCaprio, Mark Wahlberg, James Madio.

Un adolescent doué pour le basketball et la poésie connaît la déchéance après s'être mis à consommer de la drogue. Adaptation vivante mais peu nuancée du livre autobiographique de Jim Carroll. Effets appuyés. Résultat plutôt indifférent. Jeu vigoureux mais un peu superficiel de L. DiCaprio.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
L'adolescent Jim Carroll vit avec sa mère dans un quartier défavorisé de New York. Il nourrit une grande passion pour le basketball, un sport qu'il pratique à l'école avec ses meilleurs amis, tandis qu'il consacre ses moments de solitude à écrire des poèmes. Mais lorsque ses camarades et lui se mettent à consommer de la drogue, tout l'univers de Jim commence à basculer. Il est bientôt renvoyé de l'école, sa mère le met à la rue et sa déchéance l'entraîne dans le crime. Il parviendra néanmoins à s'en sortir après un séjour en prison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans son livre autobiographique paru en 1978, l'écrivain Jim Carroll décrit sa descente aux enfers dans un style vivant et poétique qui lui a valu les plus beaux éloges. Malheureusement, l'auteur de ce film n'a pas su transposer au grand écran la poésie et l'émotion qui émanent du livre de Carroll. Illustrées sans nuance et sans grâce, les tribulations du héros et ses problèmes existentiels prennent vite l'allure de stéréotypes. Ayant fait ses classes dans le vidéo-clip, Scott Kalvert martèle sans subtilité chacune de ses observations psychologiques ou sociales et appuie de la même façon tous ses effets de mise en scène. Ainsi, le film ne manque pas d'impressionner au début par son énergie brute, mais le spectateur déchante lorsqu'il réalise qu'aucune vraie substance ne vient nourrir cette vivacité de ton. On assiste donc à ce spectacle avec une surprenante indifférence. Leonardo DiCaprio joue avec beaucoup de vigueur, mais sans véritable profondeur.

Texte : Martin Girard

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