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Bye-Bye

Fr. 1995. Drame de moeurs de Karim Dridi avec Sami Bouajila, Ouassini Embarek, Sofiano Mammeri. Un jeune Parisien d'origine tunisienne recherche son frère cadet qui s'est enfui à Marseille. Sobre peinture de moeurs de Maghrébins vivant en France. Riche description de milieu. Trame connue. Quelques personnages stéréotypés. Jeu nuancé et sensible de S. Bouajila.

13 ans +
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Bye-Bye (Bye-Bye)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1995. Drame de moeurs de Karim Dridi avec Sami Bouajila, Ouassini Embarek, Sofiano Mammeri.

Un jeune Parisien d'origine tunisienne recherche son frère cadet qui s'est enfui à Marseille. Sobre peinture de moeurs de Maghrébins vivant en France. Riche description de milieu. Trame connue. Quelques personnages stéréotypés. Jeu nuancé et sensible de S. Bouajila.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Après avoir quitté Paris en catastrophe, Ismaël et son jeune frère Mouloud s'installent à Marseille chez leur oncle. En attendant des nouvelles de leur père, Ismaël prépare le voyage qui doit les amener en Tunisie, leur pays d'origine. Mais Mouloud refuse ce départ vers un pays qui n'est pas le sien; alors il fugue et s'acoquine avec un dangereux voyou. Paniqué, Ismaël part à sa recherche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film modeste dépeint avec sobriété les moeurs de Maghrébins, qu'ils soient Tunisiens, Marocains ou Algériens, aux prises avec la dure réalité socio-économique de la vie contemporaine en France. Le réalisateur, dont c'est le second long métrage après PIGALLE, met en évidence le racisme et la discrimination dont ils sont les victimes. Il questionne également leur sentiment d'appartenance à la France et leur perte d'identité nord-africaine. Ses intentions sont plus qu'honorables, mais l'intrigue qu'il utilise pour articuler ses thèmes repose sur la trame connue de la quête d'un être cher dans une ville inconnue. Malgré quelques personnages stéréotypés, il parvient tout de même à soutenir l'intérêt grâce à la richesse de la description du milieu et à une musique rythmée aux couleurs locales. Les comédiens jouent tous avec naturel, mais Sami Bouajila se distingue par son interprétation nuancée et sensible.

Texte : André Caron

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