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À la vie, à la mort!

Fr. 1995. Drame social de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jacques Boudet. Les petites misères de plusieurs chômeurs qui finissent par vivre ensemble dans un petit cabaret miteux d'un faubourg de Marseille. Contexte social abordé sans misérabilisme ni discours moralisateur. Ton truculent. Réalisation discrète. Interprétation juste.

13 ans +
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À la vie, à la mort! (À la vie, à la mort!)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1995. Drame social de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jacques Boudet.

Les petites misères de plusieurs chômeurs qui finissent par vivre ensemble dans un petit cabaret miteux d'un faubourg de Marseille. Contexte social abordé sans misérabilisme ni discours moralisateur. Ton truculent. Réalisation discrète. Interprétation juste.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Dans un faubourg de Marseille, au bord de la mer, José tient un cabaret minable où son amie Josepha, malgré son âge mûr, fait du strip-tease. Sa soeur Marie-Sol se retrouvant sans ouvrage, il lui offre de s'installer chez lui avec son chômeur de mari et le paternel. Jaco, un ami de toujours qui a été plaqué par sa famille, aménage également dans la maison. Les choses ne s'arrangent guère lorsque Marie-Sol se retrouve enceinte, alors que son époux est infertile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Toujours proche des petites gens, Robert Guédiguian a choisi cette fois d'aborder le contexte social actuel de sous-emploi par le biais d'une tendre histoire de solidarité entre membres d'une famille et leur entourage immédiat. Dans la même veine que son film précédent L'ARGENT FAIT LE BONHEUR, le cinéaste marseillais poursuit sa dénonciation d'une société de plus en plus déshumanisée en refusant toute approche misérabiliste ou moralisatrice. Le ton truculent adopté ne cache cependant nullement la réalité de la dureté quotidienne. Véritable enfant de Pagnol, il met sa mise en scène discrète au service de sympathiques interprètes qui livrent avec un grand naturel une gamme d'émotions les plus diverses, laissant entrevoir sans retenue leurs forces et faiblesses, leurs grandeurs et mesquineries. De plus, le discours est servi par des dialogues tantôt drôles, tendres ou émouvants, mais jamais complaisants.

Texte : Christian Depoorter

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