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Vivre (Huozhe)

Chin. 1994. Chronique de Zhang Yimou avec Ge You, Gong Li, Niu Ben. Un couple de prolétaires subit les contrecoups des divers bouleversements politiques qui secouent la Chine à partir des années 1940. Survol de l'histoire contemporaine chinoise. Esthétisme classique et sophistiqué. Éléments mélodramatiques. Étincelles d'humour noir. Imagerie colorée. Interprètes d'une crédibilité admirable.

Général
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Vivre (Huozhe)

Général Général

Chin. 1994. Chronique de Zhang Yimou avec Ge You, Gong Li, Niu Ben.

Un couple de prolétaires subit les contrecoups des divers bouleversements politiques qui secouent la Chine à partir des années 1940. Survol de l'histoire contemporaine chinoise. Esthétisme classique et sophistiqué. Éléments mélodramatiques. Étincelles d'humour noir. Imagerie colorée. Interprètes d'une crédibilité admirable.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Atlantis Vivafilm
Interprètes :
Récompenses
En ces années 40, Fugui a dilapidé sa fortune au jeu, ce qui a poussé sa femme Jiazhen a partir avec leur fille Fengxia. Le malheureux survit cependant en s'occupant d'un théâtre d'ombres. Enrôlé de force dans les troupes nationalistes, puis dans celles des communistes, Fugui retrouve a la fin de la guerre son épouse et sa fille. Durant les années 50, le couple s'applique à suivre les directives du parti, mais endure difficilement la mort accidentelle de son jeune garçon. Lors de la révolution culturelle, Fengxia, mariée à un garde rouge, meurt durant un accouchement. Devenus vieux, Fugui et Jiazhen élèvent leur petit-fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar d'autres films récents, VIVRE se sert des avatars de ses héros pour effectuer un survol de l'histoire contemporaine chinoise. Cette oeuvre particulière renoue d'un côté, avec un esthétisme classique et sophistiqué que Zhang Yimou avait abandonné dans QIU-JU: UNE FEMME CHINOISE, de l'autre, elle poursuit sa démarche de critique politico-sociale. Si le traitement fortement mélodramatique flirte par moments avec des thèmes chers aux "soap operas", des étincelles d'humour noir jaillissent heureusement à point nommé pour corriger toute tendance à l'emphase. De plus, le fait que les protagonistes soient de souche prolétaire court-circuite bon nombre de clichés hollywoodiens. Entourés d'un flamboiement de couleurs capté avec précision par une caméra experte, les interprètes traversent les âges avec une crédibilité admirable.

Texte : Christian Depoorter

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