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Une Femme française

Fr. 1994. Mélodrame de Régis Wargnier avec Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil, Gabriel Barylli. Les aventures extra-conjugales d'une femme mariée à un militaire qui s'absente à plusieurs reprises au fil des ans pour aller au combat. Sorte de roman-photo sur fond de fresque historique. Personnages superficiels. Mise en images séduisante. Acteurs de talent laissés à eux-mêmes.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Une Femme française (Une Femme française)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 1994. Mélodrame de Régis Wargnier avec Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil, Gabriel Barylli.

Les aventures extra-conjugales d'une femme mariée à un militaire qui s'absente à plusieurs reprises au fil des ans pour aller au combat. Sorte de roman-photo sur fond de fresque historique. Personnages superficiels. Mise en images séduisante. Acteurs de talent laissés à eux-mêmes.

Marié en 1939, Louis part pour la guerre où il est fait prisonnier. Au grand dam de la famille, sa femme Jeanne devient la maîtresse d'un ancien camarade de captivité de son mari. À son retour, Louis pardonne à son épouse enceinte et ils s'installent à Berlin. Alors que Louis est envoyé en Indochine, Jeanne se lance dans une relation passionnée avec le fils de leur propriétaire. Au retour du soldat, le couple se remet néanmoins ensemble. Peu après, Louis va repartir en Algérie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Fidèle à son goût pour le mélo sentimental sur fond de fresque historique, Régis Wargnier verse pratiquement dans le roman-photo en brassant des thèmes chers à Danielle Steele, la reine du soap. Bien qu'ayant souvent recours à des situations paroxystiques comme unique moyen d'expression, cette classique histoire de triangle amoureux ne dégage que fort peu d'émotion. Ainsi, on serait bien en peine de prétendre qu'une véritable passion guide le comportement de l'héroïne, tant le scénario purement descriptif ne fait que survoler ses motivations profondes. Comme les autres personnages, Jeanne donne l'impression de représenter un archétype auquel l'auteur a infusé une vie artificielle dans un univers d'époque sentant fortement la reconstitution. De plus, à force d'ellipses intempestives, on en arrive à ne plus toujours saisir la logique des liens qui unissent les protagonistes. En contrepartie, la mise en images s'avère séduisante de par sa luminosité et le choix de ses décors et costumes. Des acteurs de grand talent sont pour leur part laissés quelque peu à eux-mêmes.

Texte : Christian Depoorter

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