Un Simple détour du destin (A Simple Twist of Fate)

Name: Simple détour du destin, Un
Director: Gillies MacKinnon
Genre: Comédie dramatique
Duration: 106 min.

É.-U. 1994. Comédie dramatique de Gillies MacKinnon avec Steve Martin, Alana Austin, Gabriel Byrne. Dix ans après avoir adopté un bébé abandonné, un menuisier apprend que le père naturel, un riche politicien, en exige maintenant la garde. Données de base forcées. Réalisation de métier. Jeu de S. Martin louvoyant entre le ton gentiment comique et le pathos.

Un Simple détour du destin (A Simple Twist of Fate)

Général

É.-U. 1994. Comédie dramatique de Gillies MacKinnon avec Steve Martin, Alana Austin, Gabriel Byrne.

Dix ans après avoir adopté un bébé abandonné, un menuisier apprend que le père naturel, un riche politicien, en exige maintenant la garde. Données de base forcées. Réalisation de métier. Jeu de S. Martin louvoyant entre le ton gentiment comique et le pathos.

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Genre :

Comédie dramatique

Année :

1994

Durée :

106 min.

Réalisation :

Gillies MacKinnon

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Buena Vista

Interprètes :

Steve Martin
Alana Austin
Gabriel Byrne

Ayant appris que sa femme attend un enfant d'un autre, Michael McCann quitte sa ville pour aller vivre en reclus dans un village de Virginie. Un soir d'hiver pourtant, ce malheureux menuisier se remet à vivre lorsqu'il découvre sur le pas de sa porte un bébé dont la mère est morte de froid. Ne sachant pas que le père naturel de cette fillette est en fait John Newland, un riche politicien du coin, Michael décide d'adopter l'enfant. Des années plus tard, Newland lui annonce qu'il tient à avoir la garde de la jeune Mathilda, maintenant âgée de 10 ans. Michael est cependant bien résolu à ne pas perdre celle qu'il a élevée avec tant d'amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En écrivant ce scénario, l'acteur Steve Martin a essayé de se démarquer de son image traditionnelle de comique. Il semble évident que le comédien a pris le récit au sérieux, sans néanmoins parvenir à renoncer à quelques pitreries cocasses. Pour louable qu'elle soit, cette tentative de renouvellement parait toutefois forcée, à l'instar des données de base de l'intrigue. Malgré une réalisation de métier capable de créer un climat approprié au sujet, cette adaptation cinématographique d'un roman du XIXe siècle éprouve beaucoup de mal à restituer les éléments de réalisme social contenus dans l'oeuvre. De plus, en dépit de son entrain, le jeu de Steve Martin souffre d'un léger déséquilibre entre son ton gentiment comique et ses fréquents dérapages dans le pathos.

Texte : Christian Depoorter

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