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Un Été inoubliable

Roum. 1994. Drame psychologique de Lucian Pintilie avec Kristin Scott Thomas, Claudiu Bleont, Marcel Iurès. Assigné à un poste frontière dans une région sauvage de la Roumanie des années 20, un militaire s'adapte avec sa famille à la dureté de l'endroit. Propos tchékhovien où alternent conscience humaniste et raison d'état. Mise en scène concise. Interprétation éloquente.

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Un Été inoubliable (Un Été inoubliable)

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Roum. 1994. Drame psychologique de Lucian Pintilie avec Kristin Scott Thomas, Claudiu Bleont, Marcel Iurès.

Assigné à un poste frontière dans une région sauvage de la Roumanie des années 20, un militaire s'adapte avec sa famille à la dureté de l'endroit. Propos tchékhovien où alternent conscience humaniste et raison d'état. Mise en scène concise. Interprétation éloquente.

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Alliance Vivafilm
Dans une bourgade roumaine des années 20, un bal a lieu qui réunit les notables du coin. Le général Ipsilandi en profite pour courtiser Marie-Thérèse, l'épouse du capitaine Dimitriu. Bien que sa femme ait repoussé les avances de son supérieur, Dimitriu demande à être muté dans une autre région. Assigné aux commandes d'un poste frontière de la région sauvage, Je militaire doit s'adapter avec sa famille à la dureté de l'endroit. Lorsque des soldats sont massacrés par des contrebandiers macédoniens, le capitaine reçoit l'ordre d'arrêter des paysans bulgares et de les abattre pour l'exemple. Le refus d'obtempérer de Dimitriu brisera à jamais sa carrière, sans pour autant empêcher le massacre des villageois innocents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un curieux prologue qui s'annonce sous des auspices plutôt paillards, ce film bascule par contraste dans un univers aride et dur correspondant à la valeur symbolique du drame sourd qui va se jouer. L'âpreté du paysage se reflète également dans la concision d'une mise en scène qui est loin de suggérer le foisonnement et les éclats du CHÊNE, l'oeuvre précédente de Pintilie. Ce refus de toute démonstration spectaculaire sert lucidement un propos tchékhovien où alternent douceur de vivre bourgeoise et violence militaire, conscience humaniste et raison d'état. La retenue de l'interprétation rend assez bien l'ironie et le cynisme de la situation décrite.

Texte : Christian Depoorter

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