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Tom est tout seul

Fr. 1994. Comédie dramatique de Fabien Onteniente avec Florent Pagny, Jean Rochefort, Martin Lamotte. Après le départ de sa fiancée, un pianiste se met à fréquenter une laverie automatique où il rencontre un vieux dandy expert en thérapie du coeur. Variations sympathiques sur le thème de la rupture conjugale. Péripéties tournant parfois à vide. Réalisation technique simple. Interprétation colorée.

Général
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Tom est tout seul (Tom est tout seul)

Général Général

Fr. 1994. Comédie dramatique de Fabien Onteniente avec Florent Pagny, Jean Rochefort, Martin Lamotte.

Après le départ de sa fiancée, un pianiste se met à fréquenter une laverie automatique où il rencontre un vieux dandy expert en thérapie du coeur. Variations sympathiques sur le thème de la rupture conjugale. Péripéties tournant parfois à vide. Réalisation technique simple. Interprétation colorée.

Plaqué par sa petite amie, Tom démolit d'un coup de pied le hublot de sa machine à laver. Obligé maintenant d'aller à la laverie du coin, il y fait la connaissance d'un vieux dandy un peu gourou autour duquel tourne une faune sympathique de paumés du coeur. Ne sachant plus où il en est, surtout que sa mère vient de mourir, Tom s'en va se changer les idées à Bratislava. Sur place, il retrouve le goût de vivre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son deuxième film, Fabien Onteniente a choisi d'aborder le thème de la rupture sentimentale, thème éternel s'il en est qui semble accrocher nombre de cinéastes en cette fin de siècle. La solitude étant reconnue comme un mal de notre temps, ses conséquences se devaient de constituer une source d'inspiration pour les scénaristes. Certains objecteront que dans le cas présent, le sujet tourne plutôt à vide et manque de réelle substance du point de vue psychologique. Il est vrai que les épisodes superflus et sans objet sont nombreux. Parfois même, le sens ou la symbolique de l'anecdote peut échapper à l'entendement du spectateur rivé à la logique du récit. Néanmoins, la sincérité du propos de ce film à la technique simple attise la sympathie. Entièrement bâtie sur le rythme d'un programme de machine à laver, la métaphore sur la vie «après le couple» constitue une idée assez amusante en soi qu'exploite parfois maladroitement le réalisateur. Un montage plus concis aurait peut-être mieux convenu au sujet. L'interprétation s'avère pour sa part colorée.

Texte : Christian Depoorter

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