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Le Dépisteur (The Scout)

É.-U. 1994. Comédie de Michael Ritchie avec Albert Brooks, Brendan Fraser, Dianne Wiest. Un recruteur d'une équipe de baseball découvre au Mexique un joueur exceptionnel, qui manifeste cependant des troubles de comportement. Récit reposant sur l'opposition classique de personnages dissemblables. Conclusion hâtive. Talent des acteurs sous-exploité.

Général
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Le Dépisteur (The Scout)

Général Général

É.-U. 1994. Comédie de Michael Ritchie avec Albert Brooks, Brendan Fraser, Dianne Wiest.

Un recruteur d'une équipe de baseball découvre au Mexique un joueur exceptionnel, qui manifeste cependant des troubles de comportement. Récit reposant sur l'opposition classique de personnages dissemblables. Conclusion hâtive. Talent des acteurs sous-exploité.

Après une série de revers qui ont amené ses supérieurs à douter de lui, Al Percolo, recruteur pour les Yankees de New York, est obligé de s'occuper des débutants. Dans un village reculé du Mexique, ce «scout» découvre Steve Nebraska, un joueur aux aptitudes quasi surnaturelles. Il le recrute sur le champ, bien que Nebraska manifeste des troubles de comportement. On exige de lui un examen psychiatrique, qui ne tarde pas à démontrer que le jeune baseballeur est un être tourmenté, probablement inapte à honorer son contrat. Les finales approchent cependant à grands pas et Nebraska est attendu sur le terrain du stade.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film repose sur l'opposition classique du grincheux et du bon enfant, de l'adulte et du môme, du père et du fils, rapport temporairement court-circuité par le personnage de la psychiatre. L'emploi pour ce rôle d'une comédienne du calibre de Dianne Wiest laissait présumer une volonté d'approfondir ces personnalités unidimensionnelles. Toutefois, elle ne sert qu'à révéler les deux hommes l'un à l'autre, le scénario délaissant la gravité de l'état psychologique du jeune homme au profit du comique de son comportement. Curieusement, plusieurs de ses agissements infantiles n'ont aucune répercussion sur l'intrigue initiale, donnant ainsi l'impression que plusieurs des scènes-charnières du film ont été rejetées au montage. La conclusion hâtive et bâclée confirme d'ailleurs ce sentiment. Le talent des acteurs est sous-exploité.

Texte : Martin Bilodeau

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