É.-U. 1994. Drame judiciaire de Heywood Gould avec Joanne Whalley, Armand Assante, Gabriel Byrne. Membre d'un jury devant juger un mafioso, une mère divorcée est victime de manoeuvres d'intimidation de la part de l'accusé. Scénario rempli de lieux communs. Conclusion hautement improbable. Mise en scène techniquement valable mais anodine. Comédiens de haut calibre.
Membre d'un jury devant juger un mafioso, une mère divorcée est victime de manoeuvres d'intimidation de la part de l'accusé. Scénario rempli de lieux communs. Conclusion hautement improbable. Mise en scène techniquement valable mais anodine. Comédiens de haut calibre.
Les réalisateurs américains ont toujours raffolé des drames judiciaires avec leur kyrielle de scènes de procès sur fond d'indéfectibilité de la justice de l'oncle Sam. Ce penchant immodéré pour les tribunaux pousse donc les scénaristes à utiliser ces lieux devenus pour ainsi dire communs. Le point de départ du film se démarque pourtant très légèrement puisqu'il adopte le point de vue d'une jurée et non, comme à l'accoutumée, celui d'un accusé ou d'un magistrat. Ce détail soulevé, il ne demeure pas grand chose pour distinguer ce produit de consommation du reste de la production courante. Le pur suspense fait place à des développements grand-guignolesques qui prêtent souvent à rire involontairement. A témoin, le changement incroyable de personnalité de l'héroïne et la conclusion hautement improbable. La dextérité des techniciens est toute au service d'une mise en scène subjective et anodine qui bénéficie heureusement de comédiens de haut calibre.
Texte : Christian Depoorter