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Poussières de vie

Fr. 1994. Drame de Rachid Bouchareb avec Daniel Guyant, Gilles Chitlaphone, Jéhan Pagès. En 1975, au Vietnam, un jeune métis est envoyé par les communistes dans un camp de rééducation en pleine jungle. Propos empreint de manichéisme. Photographie soignée. Style distant laissant transparaître bien peu d'émotion. Jeu fort convaincant des jeunes acteurs.

Général
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Poussières de vie (Poussières de vie)

Général Général

Fr. 1994. Drame de Rachid Bouchareb avec Daniel Guyant, Gilles Chitlaphone, Jéhan Pagès.

En 1975, au Vietnam, un jeune métis est envoyé par les communistes dans un camp de rééducation en pleine jungle. Propos empreint de manichéisme. Photographie soignée. Style distant laissant transparaître bien peu d'émotion. Jeu fort convaincant des jeunes acteurs.

Genre :
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Scénario :
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Fils d'un militaire américain et d'une Vietnamienne, Son ne réussit pas à quitter Saïgon lors de l'arrivée des communistes en 1975. Attrapé dans une rafle, le jeune garçon est envoyé dans un camp de rééducation situé en pleine jungle. Il tente bien de s'échapper de cet enfer avec deux compagnons d'infortune, mais il est dénoncé par des montagnards. Aussitôt repris, Son est sévèrement puni pour son geste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il existe un thème qui a bénéficié depuis deux décennies de multiples traitements cinématographiques, c'est bien celui de la guerre du Vietnam. Alors que la surenchère revancharde exprimée par nombre de productions américaines de série B semblait avoir épuisé le sujet, voici qu'un réalisateur algérien apporte un éclairage nouveau en s'intéressant au sort réservé à ces enfants métis abandonnés par leurs pères GI. Malheureusement, si l'intention s'avère fort louable, le résultat ne répond pas toujours aux attentes. Ainsi, les scénaristes n'ont pas su se départir d'un manichéisme prononcé qui efface trop souvent les nuances et amoindrit de beaucoup la portée et la crédibilité du propos. Le réalisateur apporte énormément d'attention à la qualité de la photographie, mais son style appliqué et distant laisse transparaître bien peu d'émotion. C'est dommage, d'autant que les jeunes acteurs font montre d'un jeu fort convaincant.

Texte : Christian Depoorter

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