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Pigalle

Fr. 1994. Drame de Karim Dridi avec Francis Renaud, Vera Briole, Blanca Li. À Paris, un pickpocket amoureux d'une strip-teaseuse est mêlé malgré lui aux affaires louches d'un caïd de la drogue. Description réaliste d'un milieu interlope. Convulsions du récit difficiles à suivre. Protagonistes mal cernés. Sincérité du propos. Bonne interprétation.

18 ans + (violence, érotisme)
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Pigalle (Pigalle)

18 ans + (violence, érotisme) 18 ans + (violence, érotisme)

Fr. 1994. Drame de Karim Dridi avec Francis Renaud, Vera Briole, Blanca Li.

À Paris, un pickpocket amoureux d'une strip-teaseuse est mêlé malgré lui aux affaires louches d'un caïd de la drogue. Description réaliste d'un milieu interlope. Convulsions du récit difficiles à suivre. Protagonistes mal cernés. Sincérité du propos. Bonne interprétation.

Genre :
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Tout en ayant une relation avec le travesti Divine, Fifi, un pickpocket qui opère à Pigalle, courtise la strip-teaseuse Vera. Ils vont être mêlés aux affaires louches d'un caïd de la pègre qui règne sur le marché de la drogue et de la prostitution de ce coin de Paris. A la suite de rivalités, Divine meurt sous les yeux de Fifi qui trouve refuge chez le patron d'un cabaret de travestis. Le jeune homme décide alors de sortir Vera de son milieu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si l'objectif était de dresser un portrait réaliste, quasi documentaire, d'un quartier particulier de Paris, le premier film de Karim Dridi a assez bien atteint son but. Souvent composée d'habitants des lieux, la faune décrite s'avère aussi pittoresque que repoussante et il faut avouer qu'elle ne porte pas toujours à l'empathie. Caméra à l'épaule, le réalisateur excelle dans la description des manèges de ce milieu interlope. Malheureusement, les convulsions de son récit se révèlent fort difficiles à suivre. Cette faiblesse d'écriture s'avère d'autant plus apparente que les protagonistes sont relativement mal cernés psychologiquement. Tout compte fait, malgré la qualité de l'interprétation et la relative sincérité d'un propos dénonçant le commerce du sexe et de la drogue, nombre de spectateurs risquent de considérer ce film comme une complaisante promenade nocturne, sans danger d'encanaillement, dans un monde où le néon fluorescent illumine le sordide, la souffrance et les désirs d'une certaine humanité marginale.

Texte : Christian Depoorter

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