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Petits Arrangements avec les morts

Fr. 1994. Drame psychologique de Pascale Ferran avec Didier Sandre, Catherine Ferran, Charles Berling. Deux soeurs et deux frères qui ont jadis vécu difficilement la mort de leur soeur se retrouvent une journée à la plage. Analyse des séquelles laissées par la perte d'un être cher. Réseau complexe de flash-back. Photographie très ensoleillée. Grande aisance des interprètes.

Général
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Petits Arrangements avec les morts (Petits Arrangements avec les morts)

Général Général

Fr. 1994. Drame psychologique de Pascale Ferran avec Didier Sandre, Catherine Ferran, Charles Berling.

Deux soeurs et deux frères qui ont jadis vécu difficilement la mort de leur soeur se retrouvent une journée à la plage. Analyse des séquelles laissées par la perte d'un être cher. Réseau complexe de flash-back. Photographie très ensoleillée. Grande aisance des interprètes.

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Lion's Gate
Durant l'été, sur une plage, le petit Jumbo observe à distance un homme qui construit un château de sable. L'enfant est seul, car il a perdu son meilleur ami Patrick, atteint d'un cancer. L'homme au château, c'est Vincent. Ses soeurs Zaza et Suzanne, ainsi que son frère cadet François viennent se joindre à lui. Plus jeunes, ils ont vécu difficilement la mort de leur soeur Lili. Chacun porte encore aujourd'hui des traces de ce deuil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le film aborde le thème de la mort en se plaçant résolument du point de vue des vivants, s'intéressant d'abord et avant tout aux séquelles, parfois profondément dissimulées, que laisse dans son sillon la perte d'un être cher. C'est à travers un réseau complexe de bonds dans le temps et dans l'espace que l'on découvre le passé de ces personnages meurtris. Le film est divisé en trois sections, chacune ayant comme titre le nom du personnage sur qui les scénaristes choisissent de se concentrer, en l'occurrence Jumbo, François et Zaza. Le récit prend donc l'allure d'un puzzle mental que les auteurs construisent méthodiquement, sans jamais offrir de solutions faciles aux défis narratifs qu'ils se sont lancés à eux-mêmes. Le résultat requiert, de la part du spectateur, un niveau de réceptivité égal à l'effort déployé par Ferran et ses complices. Un certain détachement dans la réalisation, ainsi qu'une photographie très ensoleillée parviennent à conjurer la relative morbidité du sujet. Les interprètes font montre d'une grande aisance.

Texte : Martin Girard

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