Can. 1994. Aventures de Jalal Merhi avec Loren Avedon, James Hong. Un convoyeur d'objets d'art adepte du kickboxing gagne Beyrouth afin de s'emparer d'un précieux médaillon que convoite un redoutable gangster. Intrigue dépourvue d'originalité. Scènes de combats plutôt maladroites. Clichés des plus réchauffés. Interprétation peu subtile.
Un convoyeur d'objets d'art adepte du kickboxing gagne Beyrouth afin de s'emparer d'un précieux médaillon que convoite un redoutable gangster. Intrigue dépourvue d'originalité. Scènes de combats plutôt maladroites. Clichés des plus réchauffés. Interprétation peu subtile.
Sans imagination et bourré de clichés, ce film de «karaté» semble s'inspirer directement de la formule établie dans les années 70 par les productions en série des studios de Hong Kong. Le scénario obéit en effet à la même recette en permettant à un héros de mettre en valeur ses talents athlétiques de bagarreur. Plus près du ridicule que du suspense, l'intrigue cahote donc péniblement à travers une succession de rebondissements tous aussi invraisemblables que prévisibles. La mise en scène maladroite des combats et l'emploi abusif du ralenti court-circuitent toute possibilité de conférer à l'action une quelconque crédibilité. Le spectateur patient et en quête d'exotisme pourra néanmoins se rabattre sur la beauté des sites historiques libanais largement utilisés comme arène lors de l'affrontement final. Les interprètes trimbalent sans émotion des personnages schématiques.
Texte : Alain P. Jacques