Oasis (Oasi)

It. 1994. Drame de moeurs de Cristiano Bortone avec Henry Arnold, Valentina Cervi, Francesca Nunzi. Un jeune éboueur marié décide d'abandonner sa famille pour une employée de son beau-père avec qui il vit une relation passionnée. Potentiel du scénario maladroitement exploité. Psychologie superficielle. Réalisation fort moyenne. Interprétation variable.

Oasis (Oasi)

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It. 1994. Drame de moeurs de Cristiano Bortone avec Henry Arnold, Valentina Cervi, Francesca Nunzi.

Un jeune éboueur marié décide d'abandonner sa famille pour une employée de son beau-père avec qui il vit une relation passionnée. Potentiel du scénario maladroitement exploité. Psychologie superficielle. Réalisation fort moyenne. Interprétation variable.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

1994

Durée :

78 min.

Réalisation :

Cristiano Bortone

Pays :

Italie

Distributeur :

K-Films Amérique

Interprètes :

Henry Arnold
Valentina Cervi
Francesca Nunzi

Simone, un jeune éboueur, vit avec sa femme et son fils en s'accommodant mal du confort que lui offre le support financier de son beau-père, propriétaire d'une buanderie. Après avoir rencontré lors d'une fête Claudia, une employée du lavoir, Simone entame avec elle une relation fort passionnée. Astucieuse, elle le convainc de quitter son foyer pour vivre avec elle. A son insu, elle vole à son patron une grosse somme d'argent d'origine douteuse. Simone est un jeune éboueur rêveur et individualiste qui se sent mal à l'aise auprès de sa femme et de son fils. L'existence du jeune homme bascule pourtant lorsqu'il s'éprend de Claudia, une employée de son beau-père propriétaire d'un lavoir. Son infidélité ayant été révélée, Simone quitte le foyer conjugal et part avec Claudia à Venise. A l'insu de son amant, cette dernière a volé une valise d'argent sale à son patron.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le scénario annonce une intrigue amoureuse qui aurait pu être bien plus riche en rebondissements. La rupture familiale provoquée par le nouveau choix de vie du protagoniste comporte pourtant en soi matière à réflexion sociale que les scénaristes ont fort maladroitement exploitée. Il en est de même pour l'évolution psychologique des personnages qui s'avère traitée avec une telle superficialité que l'on croit difficilement à leurs états d'âme. En fait de passion sentimentale, le réalisateur ne parvient à l'illustrer que par de gratuites et répétitives scènes de copulation ne traduisant aucune réelle émotion. En plus de ce manque d'intensité, Cristiano Bortone ne semble pas faire preuve outre mesure dans ce premier long métrage d'un sens aigu de la mise en scène. L'interprétation très variable selon les acteurs ne permettra pas non plus à cet ensemble de s'élever au dessus de la moyenne.

Texte : Christian Depoorter

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