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Nous étions guerriers (Once Were Warriors)

N.-Z. 1994. Drame social de Lee Tamahori avec Rena Owen, Temuera Morrison, Mamaengaroa Kerr-Bell. Une mère de famille aborigène accepte de plus en plus mal le climat de violence que fait régner autour de lui son mari macho. Drame familial d'une justesse et d'une intelligence surprenantes. Réalisation d'une efficacité à couper le souffle. Interprétation d'un naturel confondant.

13 ans + (violence)
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Nous étions guerriers (Once Were Warriors)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

N.-Z. 1994. Drame social de Lee Tamahori avec Rena Owen, Temuera Morrison, Mamaengaroa Kerr-Bell.

Une mère de famille aborigène accepte de plus en plus mal le climat de violence que fait régner autour de lui son mari macho. Drame familial d'une justesse et d'une intelligence surprenantes. Réalisation d'une efficacité à couper le souffle. Interprétation d'un naturel confondant.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Riwia Brown
D'après le roman de Alan Duff
Photographie :
Montage :
Distributeur :
Malofilm
Récompenses
Beth a toujours été attirée par le côté macho de son mari Jake, mais depuis quelque temps il boit plus que de raison avec ses copains et devient de plus en plus violent. L'amour de Beth ne suffit plus à maintenir la cohésion familiale: un de ses fils s'est intégré à un gang, l'autre est placé dans une maison de redressement. Seule sa fille Grace semble épargnée par ce climat de violence. Son suicide après que son oncle l'ait violée donnera la force à sa mère de changer de vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Transfuge des clips publicitaires, le Maori Lee Tamahori signe une première oeuvre magistrale qui confirme l'extraordinaire vivacité actuelle du cinéma océanien. Véritable coup de poing, au propre comme au figuré, cette descente aux enfers d'une famille aborigène se démarque par la surprenante justesse et intelligence du trait. Justifiés par le scénario, les excès de violence aboutissent à une réflexion sur les conditions de vie de trop nombreuses minorités déracinées en milieu urbain. Une mise en scène d'une efficacité et d'un rythme à couper le souffle bénéficie de plus de l'expertise d'un Stuart Dryburgh derrière la caméra. Déjà responsable de la photographie dans La Leçon de piano, ce dernier évoque brillamment une atmosphère glauque et quasi surréaliste à l'aide d'images fortement teintées d'ocre qui reflètent un sentiment d'urgence pratiquement palpable. Les interprètes expriment sentiments et passions avec un naturel confondant.

Texte : Christian Depoorter

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