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Même les cowgirls ont le vague à l'âme (Even Cowgirls Get the Blues)

É.-U. 1994. Comédie de moeurs de avec Uma Thurman, John Hurt, Rain Phoenix. Des cow-girls féministes fomentent une rébellion contre les dirigeants du ranch où elles travaillent. Histoire excentrique au ton ironique. Nombreuses ruptures de ton. Personnages schématisés. Illustration assez inventive. Ensemble bien joué mais plutôt vain et artificiel.

13 ans +
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Même les cowgirls ont le vague à l'âme (Even Cowgirls Get the Blues)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1994. Comédie de moeurs de avec Uma Thurman, John Hurt, Rain Phoenix.

Des cow-girls féministes fomentent une rébellion contre les dirigeants du ranch où elles travaillent. Histoire excentrique au ton ironique. Nombreuses ruptures de ton. Personnages schématisés. Illustration assez inventive. Ensemble bien joué mais plutôt vain et artificiel.

Année :
Durée :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Mère nature l'ayant dotée à sa naissance de pouces anormalement longs, Sissy a su très jeune qu'elle était destinée à parcourir le monde en faisant de l'auto-stop. Lors d'une escale à New York, la jeune femme renoue avec son vieil ami, le travesti photographe The Countess. Ce dernier offre à Sissy d'être la vedette d'un spot publicitaire tourné dans le décor d'un ranch qu'il possède dans l'Oregon. Une fois rendue surplace, la bourlingueuse s'amourache de Bonanza Jellybean, chef d'un croupe de cow-girls féministes qui fomentent une rébellion contre les dirigeants du ranch dont elles veulent prendre le contrôle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis sa publication en 1976, le roman de Tom Robbins est devenu aux Etats-Unis une sorte de livre-cuite pour les tenants de la contre-culture. Dans cette adaptation déconcertante, Gus Van Sant réussit parfois à traduire la poésie et l'humour du texte original, grâce notamment à une mise en images fort inventive et des interprètes talentueux dont le jeu, souvent ironique, s'accorde bien au climat excentrique de l'ensemble. Malheureusement, les ruptures de ton, l'absence totale de rythme et la caractérisation trop schématique des personnages finissent pas gâcher les efforts du réalisateur. Le résultat se révèle ainsi insolite et curieux en même temps qu'artificiel et plutôt vain.

Texte : Martin Girard

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