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Maman ne se laisse pas marcher sur les pieds (Serial Mom)

É.-U. 1994. Comédie satirique de John Waters avec Kathleen Turner, Sam Waterston, Ricki Lake. Une mère de famille modèle se laisse aller à des pulsions meurtrières chaque fois que quelqu'un menace le bonheur des siens. Caricature féroce de la classe moyenne américaine. Scénario habile ponctué de gags hilarants. Rythme soutenu. Présence incomparable de K. Turner.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Maman ne se laisse pas marcher sur les pieds (Serial Mom)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1994. Comédie satirique de John Waters avec Kathleen Turner, Sam Waterston, Ricki Lake.

Une mère de famille modèle se laisse aller à des pulsions meurtrières chaque fois que quelqu'un menace le bonheur des siens. Caricature féroce de la classe moyenne américaine. Scénario habile ponctué de gags hilarants. Rythme soutenu. Présence incomparable de K. Turner.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Beverly Sutphin est une épouse modèle, mère de deux adorables adolescents. Sous ses dehors respectables, cette mère de famille se laisse pourtant aller à ses pulsions meurtrières lorsque sa fille est délaissée par son soupirant et que le professeur de son fils soupçonne un climat familial trouble. Les morts suspectes s'accumulent sur le passage de Beverly et les soupçons, dont ceux de sa propre famille, ne tardent pas à peser sur elle. Prise en chasse par sa communauté, Beverly se retrouve devant les tribunaux et décide d'assurer elle-même sa défense. Les médias feront d'elle une figure édifiante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que John Waters ait mis de côté son univers peuplé de jeunes marginaux, qui a fait de ses films précédents des oeuvres culte (HAIRSPRAY, CRY BABY...), SERIAL MOM poursuit la démarche dissidente de l'auteur qui caricature férocement la société américaine, ses préceptes moraux, son hypocrisie et ses contradictions. Le réalisateur se place ainsi d'emblée aux côtés de David Lynch et de Tim Burton. L'esthétique conventionnelle du film, dont les images traduisent certaines échappées oniriques, convient parfaitement à ce récit ambigu, qui joue sur la frontière de la rectitude politique et de l'anarchie. Le rythme est soutenu par un scénario habile, ponctué de gags hilarants et illuminé par la présence incomparable de Kathleen Turner.

Texte : Martin Bilodeau

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