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Loup (Wolf)

É.-U. 1994. Drame fantastique de Mike Nichols avec Jack Nicholson, Michelle Pfeiffer, James Spader. Après avoir été mordu par un loup, un éditeur apathique constate d'étranges transformations dans son physique et sa personnalité. Thème de la lycanthropie présenté comme une métaphore de la masculinité. Réalisation appliquée. Jeu riche et nuancé des interprètes.

13 ans + (violence)
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Loup (Wolf)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1994. Drame fantastique de Mike Nichols avec Jack Nicholson, Michelle Pfeiffer, James Spader.

Après avoir été mordu par un loup, un éditeur apathique constate d'étranges transformations dans son physique et sa personnalité. Thème de la lycanthropie présenté comme une métaphore de la masculinité. Réalisation appliquée. Jeu riche et nuancé des interprètes.

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Alors qu'il roule la nuit, Will Randall frappe un loup de plein fouet, puis se fait mordre par la bête qu'il croyait morte. Dans les jours qui suivent, l'apathique Randall voit ses capacités sensorielles décupler, tout comme sa force de caractère. Entre temps, il doit composer avec les manoeuvres hypocrites d'un jeune collègue, Stewart, qui convoite son poste de cadre chez un éditeur new-yorkais. Devenu un nouvel homme depuis sa morsure, Randall parvient non seulement à évincer son rival, mais il se permet en plus de séduire Laura, la fille de son riche employeur. Malheureusement, la métamorphose prend bientôt des allures inquiétantes lorsque Randall se transforme la nuit en loup-garou.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mythe on ne peut plus durable du cinéma fantastique, la lycanthropie se présente ici comme une métaphore de la masculinité, la mutation du héros en loup-garou semblant s'accompagner d'une augmentation du taux de testostérone. Cette analogie existe déjà dans certains autres films du genre, en particulier THE CURSE OF THE WEREWOLF (1961), mais c'est la première fois qu'un auteur en fait le thème principal de son scénario. C'est là l'originalité du film, même si le réalisateur mène généralement l'ensemble avec plus d'application que d'imagination. Heureusement, le jeu riche et nuancé des interprètes soutient l'intérêt du spectateur.

Texte : Martin Girard

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