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Les Patriotes

Fr. 1994. Drame d'espionnage de Éric Rochant avec Yvan Attal, Yossi Banai, Sandrine Kiberlain. Un jeune juif d'origine française exécute des missions d'espionnage à Paris et à Washington pour le compte du Mossad, l'agence de renseignements israélienne. Suspense sobre et méticuleux. Contenu psychologique appréciable. Mise en scène appliquée. Jeu bien senti de Y. Attal.

Général
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Les Patriotes (Les Patriotes)

Général Général

Fr. 1994. Drame d'espionnage de Éric Rochant avec Yvan Attal, Yossi Banai, Sandrine Kiberlain.

Un jeune juif d'origine française exécute des missions d'espionnage à Paris et à Washington pour le compte du Mossad, l'agence de renseignements israélienne. Suspense sobre et méticuleux. Contenu psychologique appréciable. Mise en scène appliquée. Jeu bien senti de Y. Attal.

Jeune juif d'origine française, Ariel Brenner a quitté les siens à l'âge de 18 ans pour aller vivre à Tel-Aviv afin de s'enrôler dans le Mossad, la très secrète agence de renseignements israélienne. Sa première grande mission le ramène à Paris où son équipe et lui doivent manipuler un scientifique afin d'obtenir des renseignements sur une centrale nucléaire construite par un pays ennemi. Ariel collabore ensuite avec un juif américain, Jeremy Pelman, qui lui livre divers documents secrets sur la vente d'armements à des pays arabes. Mais cette histoire tourne mal, ce qui amène Ariel à remettre en question son engagement dans le Mossad.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Éric Rochant (UN MONDE SANS PITIÉ) aborde ici un sujet plutôt inusité et dans un sens assez audacieux, puisque le Mossad est une institution dont les activités sont soigneusement gardées secrètes par Israël. Mais, en lieu et place des révélations auxquelles on pouvait s'attendre, l'auteur se contente de livrer un thriller standard et sans véritable substance politique. Curieusement divisé en deux épisodes décrivant chacun une mission distincte, le film déroule un suspense méticuleux qui se démarque des modèles américains par sa sobriété et son contenu psychologique appréciable. La mise en scène est cependant plus appliquée qu'inventive. Yvan Attal offre un jeu bien senti, quoiqu'un tantinet monocorde.

Texte : Martin Girard

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