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Les Appartements Michelle (The Michelle Apartments)

Can. 1994. Comédie dramatique de John Pozer avec Henry Czerny, Mary Elizabeth Rubens, Daniel Kash. Réduit à s'installer dans une résidence minable, un fonctionnaire en mission sympathise avec une jeune voisine mystérieuse. Ton oscillant entre le grotesque et l'insolite. Humour noir efficace. Mise en images assez inventive. Réalisation conforme aux codes du genre. Interprètes à l'aise.

13 ans +
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Les Appartements Michelle (The Michelle Apartments)

13 ans + 13 ans +

Can. 1994. Comédie dramatique de John Pozer avec Henry Czerny, Mary Elizabeth Rubens, Daniel Kash.

Réduit à s'installer dans une résidence minable, un fonctionnaire en mission sympathise avec une jeune voisine mystérieuse. Ton oscillant entre le grotesque et l'insolite. Humour noir efficace. Mise en images assez inventive. Réalisation conforme aux codes du genre. Interprètes à l'aise.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Vérificateur fiscal du gouvernement, Alex est appelé à examiner les livres d'une entreprise suspecte, unique industrie d'une petite ville perdue. Sa réservation d'hôtel n'ayant pas été retenue, il en est réduit à s'installer pour quelques jours dans un immeuble résidentiel minable où il sympathise avec une jolie voisine un peu mystérieuse, dont le mari vient de sortir de prison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après son premier film, LA FEMME DE L'ÉPICIER, John Pozer affine son style avec cette nouvelle oeuvre au ton oscillant entre le grotesque et l'insolite. La première partie, bien servie par un humour noir efficace et des détails kitsch ou satiriques plutôt jouissifs, abonde en trouvailles drôles. En revanche, la seconde partie, davantage macabre, pèche par un scénario plus lourd et prévisible, où le précaire équilibre entre fantaisiste et réaliste se trouve rompu. La réalisation recèle tout de même des qualités et répond très bien aux codes du genre, tandis que la mise en images témoignage d'une certaine inventivité. Mais n'est pas David Lynch qui veut, et Pozer reste encore en deçà de la folie débridée du maître, manquant juste d'un zeste d'audace. Les interprètes campent avec aisance des personnages à la limite de la caricature.

Texte : Jean Beaulieu

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