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Le Vent du Wyoming

Can. 1994. Comédie dramatique de André Forcier avec Sarah-Jeanne Salvy, François Cluzet, Marc Messier. Une jeune fille qui s'est fait voler son amoureux par sa mère décide de séduire un écrivain français que sa soeur convoite. Structure dramatique plutôt lâche. Personnages colorés. Dialogues manquant d'inspiration. Mise en images soignée. Interprétation réjouissante.

13 ans + (érotisme, langage vulgaire)
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Le Vent du Wyoming (Le Vent du Wyoming)

13 ans + (érotisme, langage vulgaire) 13 ans + (érotisme, langage vulgaire)

Can. 1994. Comédie dramatique de André Forcier avec Sarah-Jeanne Salvy, François Cluzet, Marc Messier.

Une jeune fille qui s'est fait voler son amoureux par sa mère décide de séduire un écrivain français que sa soeur convoite. Structure dramatique plutôt lâche. Personnages colorés. Dialogues manquant d'inspiration. Mise en images soignée. Interprétation réjouissante.

L'adolescente Léa Mantha est amoureuse de Réo Primeau, un boxeur qui s'entraîne au gymnase de son père Marcel. Elle apprend cependant que le fringant pugiliste a couché avec sa soeur Manon. Léa cherche alors réconfort auprès de sa mère Lizette, mais cette dernière, qui réside et travaille dans un motel en banlieue de Montréal, devient au contraire la maîtresse de Réo. De son côté, Manon attend impatiemment la venue de son idole, le célèbre écrivain Chester Céline, invité au Québec par l'Union française. Voulant rendre la pareille à sa soeur, Léa séduit Chester peu après son arrivée. Pendant ce temps, Marcel, désireux de reconquérir son épouse, fait appel à l'hypnotiseur Albert, lui-même amoureux de Léa.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce nouveau film d'André Forcier, où les passions et les trahisons font bon ménage avec les états hypnotiques, on retrouve la plupart des éléments de l'univers si particulier du cinéaste. Sauf que cette fois, les personnages colorés et les développements farfelus sentent quelque peu la redite. De plus, malgré leur poésie teintée de trivialité, les dialogues manquent d'inspiration et pèchent par excès de facilité. Pourtant, le film contient bon nombre de trouvailles fort séduisantes, mais elles sont noyées dans une structure dramatique trop lâche qui finît par engendrer la confusion. La mise en images s'avère toutefois soignée et l'interprétation est réjouissante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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