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Le Secret de Jérôme

Can. 1994. Drame de moeurs de Phil Comeau avec Myriam Cyr, Germain Houde, Rémy Girard. En 1863, dans un petit village de la Nouvelle-Écosse, un couple sans enfant recueille un inconnu amputé des deux jambes et apparemment muet. Intrigue feuilletonesque prévisible. Réalisation statique et peu imaginative. Reconstitution d'époque soignée. Interprétation théâtrale.

Général
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Le Secret de Jérôme (Le Secret de Jérôme)

Général Général

Can. 1994. Drame de moeurs de Phil Comeau avec Myriam Cyr, Germain Houde, Rémy Girard.

En 1863, dans un petit village de la Nouvelle-Écosse, un couple sans enfant recueille un inconnu amputé des deux jambes et apparemment muet. Intrigue feuilletonesque prévisible. Réalisation statique et peu imaginative. Reconstitution d'époque soignée. Interprétation théâtrale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Allegro
En 1863, dans le petit village de Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse, un inconnu est retrouvé sur la grève. Amputé des deux jambes, le jeune homme apparemment muet est recueilli par Jean et Julitte, un couple qui ne peut avoir d'enfant. La présence du handicapé suscite la curiosité de tout le village et Jean décide d'en profiter en organisant des visites payantes. Julitte volt d'un très mauvais oeil cette exploitation éhontée de l'étranger qu'elle traite maintenant comme son enfant. Jean s'inquiète de ce débordement d'affection maternelle et prépare le départ du jeune cul-de-jatte, que Julitte a entre-temps surnommé Jérôme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Présenté par la publicité comme le premier film acadien, ce long métrage ne se distingue pourtant pas d'une certaine production télévisuelle québécoise. Il se loge ainsi parfaitement dans le créneau de BLANCHE ou des FILLES DE CALEB et semble irrévocablement destiné au marché des heures de grande écoute. Développant un sujet prometteur, les auteurs en évincent rapidement les réelles possibilités dramatiques pour se lancer dans une intrigue feuilletonesque éminemment prévisible et quelque peu débalancée dans sa structure. L'ensemble s'avère statique et platement illustré par une réalisation sans imagination, malgré le soin évident apporté à la photographie, aux décors et aux costumes. Rémy Girard domine largement une interprétation fort théâtrale.

Texte : André Caron

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