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Le Pandore (Wachtmeister Zumbühl)

All. 1994. Drame de moeurs de Urs Odermatt avec Michael Gwisdek, Anica Dobra, Jürgen Vogel. Dans une petite ville suisse, un brave cheminot est bouleversé lorsqu'il découvre que son fils a violé une jeune fille. Conflit moral douloureux évoqué avec nuances. Motivations des personnages habilement fouillées. Dialogues épurés. Traits d'un comique grinçant. Interprétation sobre du protagoniste.

En attente de classement
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Le Pandore (Wachtmeister Zumbühl)

En attente de classement En attente de classement

All. 1994. Drame de moeurs de Urs Odermatt avec Michael Gwisdek, Anica Dobra, Jürgen Vogel.

Dans une petite ville suisse, un brave cheminot est bouleversé lorsqu'il découvre que son fils a violé une jeune fille. Conflit moral douloureux évoqué avec nuances. Motivations des personnages habilement fouillées. Dialogues épurés. Traits d'un comique grinçant. Interprétation sobre du protagoniste.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Dans les années 60, l'intégrité du Brigadier Zumbühl importune les notables d'une petite ville suisse qui l'obligent à démissionner. Devenu contremaître aux chemins de fer, Zumbühl ramasse un jour sur une voie la jeune Maria qui a été violée. Tout en soignant la malheureuse fille, l'austère employé apprend que son fils est responsable du crime. Bouleversé, Zumbühl place son fils devant un choix: soit il convainc Maria à l'épouser, soit il se dénonce aux autorités.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le conflit moral d'un père face à l'attitude qu'il doit adopter devant le crime de son fils est décrit posément et avec toutes les nuances qu'un tel sujet douloureux exige. Pour accentuer les enjeux du drame, le réalisateur s'est ingénié à situer l'action dans une ville de province étouffée par la grisaille et par l'omniprésence de convois ferroviaires. L'espace visuel permet donc de mieux comprendre les motivations et les contradictions de protagonistes évoluant dans ce milieu relativement clos. Cette peinture d'un quotidien ordinaire et souvent banal tire toute sa densité de dialogues simples et épurés qui démontrent parfaitement le caractère pathétique de la situation. Des traits d'un comique grinçant viennent de temps à autre rappeler les vélléités de critique social de l'auteur. M. Gwisdek campe avec retenue un personnage bien cerné.

Texte : Christian Depoorter

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