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Le Monstre (Il Mostro)

It. 1994. Comédie policière de Roberto Benigni avec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Michel Blanc. Confondu avec un meurtrier, un hurluberlu s'éprend de la policière qui est chargée de le piéger. Situations comiques basées sur la multiplication des quiproquos. Gags usités mais parfois amusants. Mise en scène éparpillée. Bons interprètes.

13 ans +
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Le Monstre (Il Mostro)

13 ans + 13 ans +

It. 1994. Comédie policière de Roberto Benigni avec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Michel Blanc.

Confondu avec un meurtrier, un hurluberlu s'éprend de la policière qui est chargée de le piéger. Situations comiques basées sur la multiplication des quiproquos. Gags usités mais parfois amusants. Mise en scène éparpillée. Bons interprètes.

Loris, un hurluberlu, est soupçonné injustement d'être un tueur en série. Afin de lui tendre un piège, un psychiatre charge une jeune policière de servir d'appât en s'immisçant dans la vie du suspect. Mais, la présence de cette nouvelle colocataire est loin de susciter des instincts meurtriers chez Loris. Constatant l'échec de son stratagème, le psychiatre décide de s'en mêler personnellement en se faisant inviter à dîner, ce qui déclenche une série de malentendus.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'adjoignant cette fois des capitaux français et quelques vieux routiers de la comédie de ce pays, l'équipe de JOHNNY STECCHINO a pondu une nouvelle farce à saveur policière qui exploite tous les ressorts traditionnels de situations humoristiques basées sur la multiplication des quiproquos. La formule s'avère des plus simples: le moindre geste du héros bêta et puceau est interprété de travers par un entourage en apparence "normal" mais qui, en réalité, est presque aussi tordu que lui. Si Roberto Benigni tente de profiter au maximum des potentialités de ses gags visuels, il faut cependant avouer que la mise au point de la mécanique des effets comiques ne renouvelle guère le genre. En temps que réalisateur, scénariste et acteur, il se peut que Benigni se soit un peu trop éparpillé dans son travail. Ce léger manque de cohésion se ressent dans les développements de l'intrigue. Il reste que la bonhomie et l'entrain déployés par de sympathiques interprètes risquent de charmer le spectateur.

Texte : Christian Depoorter

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