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Le Baiser de la mort (Kiss of Death)

É.-U. 1994. Drame policier de Barbet Schroeder avec David Caruso, Nicolas Cage, Samuel L. Jackson. Afin d'exercer une vengeance personnelle, un ex-détenu accepte de s'infiltrer dans l'entourage d'un mafioso pour le compte d'un procureur. Remake d'un film noir des années 1940. Scénario complexe mais insuffisamment rigoureux. Quelques moments forts. Interprétation inégale.

13 ans + (violence)
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Le Baiser de la mort (Kiss of Death)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1994. Drame policier de Barbet Schroeder avec David Caruso, Nicolas Cage, Samuel L. Jackson.

Afin d'exercer une vengeance personnelle, un ex-détenu accepte de s'infiltrer dans l'entourage d'un mafioso pour le compte d'un procureur. Remake d'un film noir des années 1940. Scénario complexe mais insuffisamment rigoureux. Quelques moments forts. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
L'ex-tôlard Jimmy Kilmartin accepte à contrecoeur d'aider son cousin Ronnie à convoyer des voitures volées pour le compte du mafioso Little Junior. Mais l'opération tourne mal et Jimmy est écroué. Refusant de dénoncer ses complices, il change cependant d'idée en apprenant la mort de son épouse et l'implication de Ronnie dans ce drame. Jimmy consent alors à collaborer avec le procureur Zioli en s'infiltrant dans l'entourage de Little Junior.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette nouvelle version d'un classique du film noir, réalisé en 1947 par Henry Hathaway, reprend les grandes lignes de l'intrigue originale, tout en manifestant un égal souci de réalisme urbain. Néanmoins, l'accent est davantage mis cette fois sur la duplicité et la corruption des représentants de l'ordre, dans un scénario complexe mais insuffisamment rigoureux, qui fait un usage abondant des invraisemblances flagrantes et des développements vaseux. La mise en scène plutôt impersonnelle de Barbet Schroeder réserve cependant quelques moments forts, même si la portée dramatique de l'ultime confrontation déçoit quelque peu par rapport à celle du film d'Hathaway. En voulant trop exprimer l'intériorité de son personnage, David Caruso livre une performance sans relief et rarement crédible, contrairement à Nicolas Cage qui offre une interprétation un peu trop chargée. Seuls Michael Rapaport et Samuel L. Jackson tirent leur épingle du jeu.

Texte : Louis-Paul Rioux

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