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La Vie d'un héros

Can. 1994. Étude de moeurs de Micheline Lanctôt avec Véronique Le Flaguais, Gilbert Sicotte, Marie Cantin. Dans les années 1940, une famille de riches cultivateurs des Cantons de l'Est recueillent un prisonnier allemand détenu dans une base militaire voisine. Scénario traitant avec un humour nostalgique des effets du temps sur la mémoire. Ensemble bien orchestré. Performance impeccable de V. Le Flaguais. (sortie en salle: 23 septembre 1994)

Général
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La Vie d'un héros (La Vie d'un héros)

Général Général

Can. 1994. Étude de moeurs de Micheline Lanctôt avec Véronique Le Flaguais, Gilbert Sicotte, Marie Cantin.

Dans les années 1940, une famille de riches cultivateurs des Cantons de l'Est recueillent un prisonnier allemand détenu dans une base militaire voisine. Scénario traitant avec un humour nostalgique des effets du temps sur la mémoire. Ensemble bien orchestré. Performance impeccable de V. Le Flaguais. (sortie en salle: 23 septembre 1994)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Malofilm
Producteurs :
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Chevalier, une famille de riches cultivateurs des Cantons de l'Est, recueillent un prisonnier allemand détenu sur une base militaire voisine. Accueilli d'abord avec méfiance, le prisonnier gagne le coeur des membres de la famille grâce à son charme, qui ne laisse pas indifférente Agathe, la maîtresse de maison. Renvoyé dans son pays à la fin de la guerre, le sympathique soldat est plus que jamais ancré dans la mémoire de ceux qui, à force de souvenirs, l'ont progressivement mythifié. En visite au Québec, c'est un homme vieilli qui débarque chez les Chevalier, réunis pour l'accueillir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Micheline Lanctôt ouvre ici une brèche dans son univers intimiste familial habituel, permettant à quelqu'un de l'extérieur d'y prendre place. Retraçant avec un humour nostalgique les effets du temps sur la mémoire, cette chronique séduit par la simplicité ambitieuse de son point de départ: l'arrivée d'un étranger sur lequel convergent les regards et qui révèle les personnalités de chacun. Contrairement à DISTANT VOICES, STILL LIVES, proche parent de ce film, la réalisatrice évite ici l'adoption d'un point de vue unique au profit de voix multiples qui résonnent en écho du passé et qu'elle orchestre comme une sonate. Dommage que soit escamoté - par pudeur, sans doute - le conflit latent entre la mère et la fille au détour d'une scène cependant fort drôle. La distribution professionnelle est dominée par l'impeccable performance de Véronique Le Flaguais.

Texte : Martin Bilodeau

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