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La Fête des rois

Can. 1994. Drame de Marquise Lepage avec Marc-André Grondin, Monique Mercure, Marie-Elaine Berthiaume. Un garçonnet observe les comportements des membres de sa famille réunis à l'occasion d'une fête. Intrigue d'une minceur cadavérique. Commentaires artificiels. Mise en scène compétente. Interprétation sans éclat. (sortie en salle: 18 mars 1994)

Général
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La Fête des rois (La Fête des rois)

Général Général

Can. 1994. Drame de Marquise Lepage avec Marc-André Grondin, Monique Mercure, Marie-Elaine Berthiaume.

Un garçonnet observe les comportements des membres de sa famille réunis à l'occasion d'une fête. Intrigue d'une minceur cadavérique. Commentaires artificiels. Mise en scène compétente. Interprétation sans éclat. (sortie en salle: 18 mars 1994)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
ONF
Producteurs :
Benjamin, un garçon de dix ans, vit seul avec sa mère Charlotte depuis le départ de son père Christophe. Charlotte attend un enfant d'Henri, mais elle hésite à l'annoncer a son fils, qui ne connaît pas encore son futur beau-père. La veille de l'Epiphanie, Benjamin accepte d'aller chez sa grand-mère Flore pour l'aider à préparer la réception, car dans la famille, on célèbre Noël le 6 janvier. Le gamin réserve d'ailleurs un beau cadeau à son jeune cousin Simon, atteint d'une curieuse maladie congénitale. Le soir de la fête, plusieurs surprises attendent les convives.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Second volet de la série FAMILIARITÉ lancée par l'ONF, ce film avait pour mandat de dépeindre différents aspects des familles contemporaines par le biais d'une fiction. Or, il y a bien une intrigue, mais elle est d'une minceur cadavérique. Pour compenser cette indigence, la réalisatrice et ses collaboratrices ont multiplié les développements secondaires qui s'avèrent hélas pour la plupart sans intérêt parce que trop superficiels. Au surplus, on a placé dans la bouche du personnage de Benjamin, le narrateur du film, une série de phrases qui ne brillent que par leur artificialité. La réalisation compétente ne dépasse pas le niveau d'un honnête téléfilm et aucun interprète ne se distingue malgré une distribution prometteuse.

Texte : Louis-Paul Rioux

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