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L'Insigne de la honte (The Glass Shield)

É.-U. 1994. Drame policier de Charles Burnett avec Michael Boatman, Lori Petty, Ice Cube. En proie au racisme quotidien d'un commissariat de Los Angeles, un jeune policier afro-américain n'ose intervenir lorsqu'un Noir est injustement arrêté. Suspense à l'approche psychologique assez intéressante. Détails du scénario abondants. Mise en images assurée. Jeu solide d'acteurs aguerris.

Général
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L'Insigne de la honte (The Glass Shield)

Général Général

É.-U. 1994. Drame policier de Charles Burnett avec Michael Boatman, Lori Petty, Ice Cube.

En proie au racisme quotidien d'un commissariat de Los Angeles, un jeune policier afro-américain n'ose intervenir lorsqu'un Noir est injustement arrêté. Suspense à l'approche psychologique assez intéressante. Détails du scénario abondants. Mise en images assurée. Jeu solide d'acteurs aguerris.

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Jeune policier de race noire, J.J. est heureux de se joindre à l'équipe d'un commissariat de Los Angeles qui jusque là était exclusivement composée de Blancs. Déterminé à se faire accepter malgré la froideur, voire l'hostilité de ses collègues, la nouvelle recrue n'ose intervenir lorsqu'un Noir est injustement arrêté devant ses yeux. Son faux témoignage risquant d'avoir de graves conséquences, J.J. se trouve alors confronté à un grave dilemme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après trois productions indépendantes, le réalisateur de race noire Charles Burnett vient de changer de cap en ayant la possibilité de tourner avec des moyens plus "hollywoodiens". Sa cinématographie s'en retrouve certainement plus commerciale, mais sans pour autant perdre ce regard critique qu'elle a toujours posé sur les enjeux sociaux. Peu porté sur les rouages traditionnels du thriller d'action, le film débute en dressant un portrait de la situation vécue par un individu en proie au racisme quotidien de l'institution policière. Après la prise de conscience du héros, le récit se transforme alors progressivement en suspense tout en maintenant une approche psychologique assez intéressante, même si les détails de scénario peuvent sembler par trop abondants. C'est là le grand mérite de ce film de ne pas trop se laisser aller à la simplification et à la caricature. L'ensemble bénéficie en outre d'une mise en images assurée et du jeu solide d'acteurs aguerris.

Texte : Christian Depoorter

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