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L'Apprenti millionnaire (Blank Check)

É.-U. 1994. Comédie de Rupert Wainwright avec Brian Bonsall, Karen Duffy, Miguel Ferrer. Après avoir encaissé un chèque d'un million de dollars appartenant à un escroc, un gamin se lance dans de folles dépenses. Apologie de la société de consommation. Scénario bâclé. Personnages vides et caricaturaux. Traitement désorganisé. Interprétation peu inspirée.

Général
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L'Apprenti millionnaire (Blank Check)

Général Général

É.-U. 1994. Comédie de Rupert Wainwright avec Brian Bonsall, Karen Duffy, Miguel Ferrer.

Après avoir encaissé un chèque d'un million de dollars appartenant à un escroc, un gamin se lance dans de folles dépenses. Apologie de la société de consommation. Scénario bâclé. Personnages vides et caricaturaux. Traitement désorganisé. Interprétation peu inspirée.

Quigley confie un million de dollars volés à son gérant de banque, Biderman, afin de faire blanchir l'argent. Le jour même, il écrase avec sa voiture la bicyclette de Preston, un gamin âgé de onze ans. Il dédommage l'enfant en lui remettant un chèque, mais dans sa hâte il oublie d'inscrire le montant. Preston parvient ainsi à encaisser un million de dollars qu'il utilise pour s'acheter une grande maison et toute une ribambelle de jeux extravagants. Quigley se lance bientôt à sa recherche avec l'aide de Biderman et d'un complice. Tout ce beau monde est par ailleurs surveillé par des agents du FBI, dont une jeune femme qui se lie d'amitié avec Preston.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On peut difficilement imaginer pire exemple d'apologie de la société de consommation. Le scénario, totalement invraisemblable et bâclé, ne sert que de prétexte à montrer les folles dépenses d'un gamin qui flambe une fortune pour s'acheter des produits que les auteurs prennent bien soin d'identifier dans une optique franchement publicitaire. Reprenant platement à leur compte plusieurs éléments des deux HOME ALONE, les scénaristes peuplent ce film de personnages vides et caricaturaux qui sont motivés presque uniquement par le gain. L'ensemble se déroule ainsi de façon désorganisée et la mise en scène est à l'avenant. Les comédiens jouent sans la moindre inspiration.

Texte : Martin Girard

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