É.-U. 1994. Comédie de Rupert Wainwright avec Brian Bonsall, Karen Duffy, Miguel Ferrer. Après avoir encaissé un chèque d'un million de dollars appartenant à un escroc, un gamin se lance dans de folles dépenses. Apologie de la société de consommation. Scénario bâclé. Personnages vides et caricaturaux. Traitement désorganisé. Interprétation peu inspirée.
Après avoir encaissé un chèque d'un million de dollars appartenant à un escroc, un gamin se lance dans de folles dépenses. Apologie de la société de consommation. Scénario bâclé. Personnages vides et caricaturaux. Traitement désorganisé. Interprétation peu inspirée.
On peut difficilement imaginer pire exemple d'apologie de la société de consommation. Le scénario, totalement invraisemblable et bâclé, ne sert que de prétexte à montrer les folles dépenses d'un gamin qui flambe une fortune pour s'acheter des produits que les auteurs prennent bien soin d'identifier dans une optique franchement publicitaire. Reprenant platement à leur compte plusieurs éléments des deux HOME ALONE, les scénaristes peuplent ce film de personnages vides et caricaturaux qui sont motivés presque uniquement par le gain. L'ensemble se déroule ainsi de façon désorganisée et la mise en scène est à l'avenant. Les comédiens jouent sans la moindre inspiration.
Texte : Martin Girard