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Jimmy Hollywood

É.-U. 1994. Comédie dramatique de Barry Levinson avec Joe Pesci, Christian Slater, Victoria Abril. Après s'être fait justice lui-même à la suite d'un vol, un acteur au tempérament impulsif se lance à la poursuite de tous les criminels de Hollywood. Portrait désenchanté de Hollywood. Structure dramatique filandreuse. "Happy End" improbable. Mise en scène de métier. Jeu névrotique de J. Pesci.

Général
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Jimmy Hollywood (Jimmy Hollywood)

Général Général

É.-U. 1994. Comédie dramatique de Barry Levinson avec Joe Pesci, Christian Slater, Victoria Abril.

Après s'être fait justice lui-même à la suite d'un vol, un acteur au tempérament impulsif se lance à la poursuite de tous les criminels de Hollywood. Portrait désenchanté de Hollywood. Structure dramatique filandreuse. "Happy End" improbable. Mise en scène de métier. Jeu névrotique de J. Pesci.

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Paramount
Jimmy, un prétendu acteur au tempérament impulsif et colérique, rêve de devenir une vedette hollywoodienne. Un jour, sa radio de voiture ayant été volée, Jimmy décide de se rendre justice lui-même en filmant sur vidéo le prochain crime du voleur pour ensuite livrer ce dernier à la police, tout en demeurant incognito. Son geste attire l'attention des médias qui prennent Jimmy pour une sorte de justicier mystérieux. Se voyant ainsi attribuer un rôle qui pourrait enfin lui valoir son heure de gloire, Jimmy se lance aux trousses des criminels de Hollywood, entraînant dans l'aventure son copain William qui souffre d'amnésie chronique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans cette comédie qui ne fait pas rire souvent, Barry Levinson se propose de brosser un portrait désenchanté de Hollywood. Par la même occasion, le cinéaste décrit l'échec du rêve américain qui se heurte à la réalité contemporaine d'un pays dont l'âge d'or est chose du passé. Malheureusement, l'enjeu dramatique du scénario demeure plutôt vague et le discours de Levinson en vient à se perdre dans une structure narrative filandreuse. Un "happy end" improbable donne le coup de grâce à cet essai bancal et peu convaincant que le réalisateur met pourtant en scène avec métier. C'est dommage car Joe Pesci trouve ici un rôle qui convient bien à son style de jeu névrotique.

Texte : Martin Girard

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