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Évasion vers l'Eden (Exit to Eden)

É.-U. 1994. Comédie policière de Garry Marshall avec Paul Mercurio, Dana Delany, Dan Aykroyd. Sur les traces d'un trafiquant de diamants, un couple de détectives enquête incognito dans un club de vacances spécialisé dans les fantaisies sexuelles. Mélange de genres aussi inepte que kitch. Histoire puérile prenant des tournures ridicules. Mise en scène inconsistante. Cabotinage des interprètes.

16 ans + (érotisme)
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Évasion vers l'Eden (Exit to Eden)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

É.-U. 1994. Comédie policière de Garry Marshall avec Paul Mercurio, Dana Delany, Dan Aykroyd.

Sur les traces d'un trafiquant de diamants, un couple de détectives enquête incognito dans un club de vacances spécialisé dans les fantaisies sexuelles. Mélange de genres aussi inepte que kitch. Histoire puérile prenant des tournures ridicules. Mise en scène inconsistante. Cabotinage des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
Par hasard, le photographe Elliot Slater a pris le cliché d'un trafiquant de diamants dont personne ne connaît le visage. Voulant récupérer le négatif, le bandit se lance à la poursuite d'Elliot qui est parti sur une île privée spécialisée dans le tourisme sadomasochiste. Ayant eu vent de l'affaire, un couple de policiers débarque également sur les lieux avec mission de repérer le photographe avant les bandits. Ignorant tout de ces manigances, Elliot n'a d'yeux que pour miss Lisa, la maîtresse suprême de ce curieux club de vacances.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Très éloigné du roman dont il s'inspire, ce film est un peu à l'image de ces tambouilles devenues indigestes à force de mélange d'épices. A force de subir un brassage de genres différents (de la comédie sentimentale au thriller érotique, en passant par le slapstick et même le psychodrame) le spectateur se retrouve involontairement perdu au milieu d'un salmigondis d'inepties qui mériterait au mieux le qualificatif de kitch. Outre que cette histoire puérile part dans tous les sens pour aboutir nulle part, les côtés racoleurs ou prétendument provocants sont traités avec tant de naïveté et de retenue que leurs charges satiriques prennent des tournures franchement ridicules. Quant à la mise en scène, sa désinvolture rivalise d'inconsistance avec le cabotinage des interprètes.

Texte : Christian Depoorter

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